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Maintenant, nous nous « attaquons » aux trois plus grandes villes du pays : Cordoba, Rosario et Buenos Aires.
Cordoba – 400 m d'altitude – 1 300 000 hab. (du 25 juin au 1er Juillet 2007)
Cordoba, 2ème ville du pays, est située au coeur d'une grande région agricole. C'est avant tout une ville à vocation universitaire depuis fort longtemps et de bonne réputation Les guides touristiques et plaquetttes qui nous seront remises sur place, font beaucoup d'éloges sur cette ville et mettent en avant les édifices d'architecture coloniale « les mieux préservés d'Argentine ». Certes, il y a quelques édifices coloniaux et le quartier jésuite est intéressant.... La ville offre un grand quartier pietonnier, hélas il fait penser à un mélange de Barbès et de la Chaussée d'Antin réunis et il sent le « graillon ».... Alors, peut-etre n'avons pas pas su regarder comme il fallait, ou là où il fallait... En tout cas, nous n'avons pas tu tout aimé cette ville Sans vouloir être méchant, pour nous cette ville est surtout le symbole de la crasse.... Nous n'avons pas de photo, si ce n'est de notre « petit « copain du camping » bien effronté.
Rosario – 1 000 000 hab. (du 2 au 7 Juillet 2007)
« Ciudad para vivir », c'est ce qui est écrit sur un panneau dans un endroit de la ville.....
Les villes se suivent mais ne se ressemblent pas, heureusement. Quelle fraîcheur cette ville après Cordoba. Rosario, ville ancienne qui remonte à la fin des années 1500, est une très belle ville estivale. Elle est toute « alanguie » le long du fleuve Paraña., le deuxième fleuve d'Amérique Latine, après l'Amazone. Malgré sa couleur terre, ce fleuve est majestueux, immensément large. Ses berges sont des océans de verdure et ses îles ici et là ajoutent encore à sa beauté. Mais les dieux n'étaient pas avec nous à Rosario, le temps a presque toujours était « grisouille », sauf une journée.
Rosario est aussi la ville où est né Che Guevara mais peu le revendique et on a même le sentiment qu'ils aimeraient le cacher. Il faut dire que Rosario est une ville prospère et aisée, peut-être ne se reconnaît-elle pas dans les causes défendues par « l'enfant terrible » du pays.
Les avenues et boulevards de la ville sont très beaux. De beaux édifices les bordent. On peut y voir énormément de batiments anciens, genre hôtels particuliers. Se promener sur le Boulevard Oroño c'est tout simplement du plaisir : tout y est beau et même plus.... Les quartiers commerçants ne sont pas en reste et les grandes zones piétonnes ont de quoi nous mener à la faillite si on ne se retenait pas.... Beaucoup de bars sympas et/ou à la mode et d'excellents restaurants que nous n'avons pas manqué de tester avec grand plaisir. Gare aux kilos.... Rosario est la ville de prédilection des artistes en Argentine. Les étés y sont fous. Tout est fait pour le plaisir et les loisirs sportifs. De belles plages sont aménagées sur un grand nombre de kilomètres le long du fleuve ainsi que quelques petits ports.
L'Argentine, et plus encore Rosario, est fière d'être le seul pays au monde a avoir un monument consacré à la « Bandera » (le drapeau), et Rosario est la ville où se situe ce monument. C'est un édifice impressionnant à la fois pour ce qu'il représente mais aussi par son imposante architecture recouverte de marbre (la tour fait 70 mètres de haut). C'est le Général Belgrano qui a créé ce drapeau. La dépouille de ce Général repose dans la crypte de ce monument. Une salle est consacrée à l'ensemble des drapeaux des pays de tout le continent américain et des Caraïbes.
Et puis, il y a aussi dans cette ville, un magnifique parc dont on dit qu'il est le plus beau d'Argentine. C'est le parc Independancia avec unesuperficie de 126 hectrares. Il est très beau, c'est vrai, mais nous, nous préférons celui de Mendoza, plus naturel. Celui de Rosario « a des petits coins un peu prétentieux de jardins à la française de la grande époque », qui sont, cela dit, très réussis. Dans ce parc, beaucoup d'arbres rares et/ou majestueux, comme par exemple, ces « Jacarandas mimosifolias » géants avec des ramures extraordinaires. Et puis, il y a aussi cet arbre qui fait mal partout avec toutes ces grosses épines sur toute sa surface dont les fruits ont des allures de concombres de Judée, c'est le Palo borracho de flor blanca.
Notre passage à Rosario nous a valu la joie d'avoir un article dans le quotidien régional « La Capital ». Nous sommes passés au Consulat pour avoir des informations et nous avons été reçus par le Consul honoraire qui nous a demandé le but de notre voyage en Argentine et nous lui avons alors raconté brièvement notre aventure. Il a été emballé par notre histoire et tout de suite nous a dit d'attendre un moment. Il était allé téphoner à un journaliste, lequel nous attendait l'après midi même. Nous avons eu droit à notre interview en « espagnolpetitnègre », mais qui s'est très bien passée. Ensuite séance photos, avec Jim, sur la place du Monument de la Bandera et aux alentours. Cette séance photos a été très amusante et excitante. Nous étions de vraies vedettes, tout le monde nous regardait et nous suivait au gré de la fantaisie du photographe. C'était le Jeudi et l'article est sorti le Dimanche. Et ce fameux dimanche, c'est la dame du camping qui nous a dit qu'elle nous avait vu dans le journal ! C'est ça la gloire, non ! Ensuite, ce fût une série de mails bien sympathiques et très amicaux avec quelques invitations auxquelles nous n'avons pas pu répondre car nous avons quitté Rosario le jour où l'article est paru, dommage... Nous avons répondu, en espagnol !, à tout le monde.
Nous avons adoré Rosario.
Buenos Aires – 16 000 000 hab.avec la banlieue (du 8 au 15 Juillet 2007)
C 'est le froid, le vent, le ciel gris qui nous ont accueillis à Buenos Aires. Le lendemain, nous avons eu droit à la neige. Buenos Aires n'avait pas vu la neige depuis 1918. Tous les habitants de la ville, les « Portenos » (habitants du port), étaient très heureux de voir cette neige. Certains même, parmi les plus anciens, n'en avaient jamais vu de leur vie. Les enfants faisaient des boules de neige dans les squares et avec une telle joie.... La presse (tous les supports) en on fait tout un « foin », c'était vraiment l'affaire du siècle. Dans les journaux on pouvait voir expliqué, avec moult schémas à l'appui, le processus de fabrication de la neige. Nous, nous nous en serions bien passés, mais cela leur faisait tellement plaisir.....
Notre souci en arrivant dans cette grande ville, c'était de trouver un bon bivouac sûr et central. Nous nous sommes rendus au parking indiqué par bon nombre de « routards », hélas il était plein. Alors, nous avons décidé de regarder du côté de l'ancien port, dans le quartier Madero, et là nous avons trouvé un superbe bivouac sur quai-parking au bord du Rio de la Plata. Jules avait le nez dans l'eau. L'endroit est très sûr, il est situé derrière la gare d'embarquement (le Buquebus) pour l'Uruguay, et il était gardé jour et nuit par la police navale. Qui plus est, au Buquebus, il y avait la Wifi partout et excellente. On a pu se caser en un rien de temps. Nous sommes volontairement arrivés le dimanche pour ne pas avoir trop de circulation. Nous avons eu raison, la ville était vide. Sur notre parking, nous avions des « petits copains » européens, certains arrivés avant nous, d'autres après nous. Il y avait notamment un très gentil couple Belge, Hendrik et Annémie avec lesquels nous avons passé deux belles soirées. Nous espérons bien les revoir plus tard sur la route. Mais il y avait aussi deux familles d'autrichiens et un allemand. Mais revenons à nos moutons !
Buenos Aires fut fondée en 1536 par l'espagnol Pedro de Mendoza. C'est une grande métropole moderne (plus de 200 km²), qui s'étale sur les bords du Rio de la Plata. Elle compte, avec sa banlieue 16 000 000 millions d'habitants et le pays n'en compte qu'à peine 40 000 000. Quand on y arrive finalement rien n'étonne tant on a le sentiment de ne pas avoir quitté son Paris, son Marseille ou son Lyon, bref, on peut y être comme chez soi. Son architecture est aussi très variée. On, y trouve des édifices coloniaux, haussmanniens et modernes. Buenos Aires c'est aussi la « Cité Tango ». Bien sûr, il y a toutes les « boites » à tango, mais il y a aussi tous ces endroits dans la ville où les gens aiment à danser ce fameux tango.
La ville est consituée d'un ensemble de quartiers chacun avec un caractère particulier. Le "Centro" est quadrillé de larges avenues bordées de Jacarandas et de beaux immeubles. L'artère principale, l'Avenida du 9 de Julio est l'avenue la plus large du monde. Elle mesure 125 mètres de large. Il y a 16 voies de circulation séparées par des terre-pleins centraux. Elle traverse la ville du nord au sud. Au centre de cette avenue, sur la Place de la République , il y a un obélisque en béton réalisé à l'occasion du 4ème centenaire de la ville. L'Ambassade de France est toute proche de cette place. A propos de l'Ambassade de France, quand cette avenue a été créée, au début du 20ème siècle, bon nombre d'immeubles on été détruits, mais la France n'a pas voulu que l'on touche à son petit territoire en Argentine et du coup, à cet endroit là, cette avenue du 9 de Julio, si rectiligne dans son ensemble, fait une courbe. Le bâtiment de l'Ambassade de France est un des rares hôtels particuliers qui subsistent à Buenos Aires. Le fameux « Théâtre Colon » est lui aussi sur cette avenue. Nous voulions le visiter mais il est en travaux pour un an, dommage car il est paraît-il très beau... Ce qui frappe également sur cette avenue, c'est la place réservée à la publicité. Sur beaucoup de toits, on peut voir d'immenses panneaux publicitaires qui ne sont tout de même pas du meilleur effet. Quand les panneaux sont plus à portée des yeux, c'est pour nous faire découvrir de jolis sourires.... Cette avenue n'est pas les Champs Elysées, mais on a autant de plaisir s'y promener.
Dans ce Centro, il y a aussi la « fourmillante » Avenida Florida, piétonne, très commerçante, et elle fourmille à longueur de journée. On peut y voir bon nombre d'animations de rue comme les musiciens et les danseurs, les clowns, les mimes, les jongleurs et on en passe. C'est une rue très touristique avec son lots de boutiques à « toutous ». On y trouve aussi énormément de passages-galeries.
C 'est aussi dans le Centro que se trouve la « Casa Rosada » située sur la Plaza de Mayo. Y sont installés les bureaux du Président Kirchner et du Gouvernement. C'est un bel édifice.
Puerto Madero, ancien quartier portuaire est un quartier tout neuf, il date des années 1990. Tous les bâtiments anciens en briques rouges ont été réhabilités et transformés en logements et bureaux. De grandes allées piétonnes permettent de découvrir ce beau quartier. Un grand nombre de beaux immeubles modernes sont venus compléter l'ensemble des deux côtés des bassins. Beaucoup de restau-rants et bars dans ce quar-tier. Une superbe passerelle pivotante très moderne est une vraie réussite. Elle est d'une rare élégance et d'une grande originalité. Le trois mâts, la « Frégate Présidente Sarmiento » a fière allure dans ce bel espace. Ce quartier est aujourd'hui le quartier «fashion » de la ville et aussi l'un des plus chics.
La Boca , est le quartier le plus original de la ville. Il est à l'embouchure du Rio Riachuelo. C'est ici que s'installèrent au milieu du XIXème siècle les immigrants espagnols et italiens. C'était un quartier ouvrier. Les maisons n'ont pas de style particulier et sont en bois et/ou en tôles ondulées mais sont peintes de couleurs vives et c'est ce qui fait tout le charme de ce quartier. C'est Benito Quinquela Martin, docker devenu peintre célèbre, qui transforma ce quartier en repeignant les façades de toutes ces couleurs vives, comme des berlingots, et aujourd'hui les habitants continuent de le faire. L'ensemble est très harmonieux. Même le linge qui sèche sur les fils a des couleurs qui s'intègrent parfaitement dans le paysage ! Un intéressant musée est consacré au peintre Benito Quinquela Martin. Ce qui est curieux aussi dans ce quartier c'est de voir tous les personnages avec des « gueules » pas possibles aux fenêtres ou sur des balcons. Les rues de ce quartier sont aussi des musées ouverts car beaucoup d'artistes exposent leurs oeuvres dans les rues. Mais la Boca c'est aussi le royaume du tango et tous les week ends on y danse dans les rues. Il y a aussi, ici, le fameux club de foot ball « La Boca » dont la grande vedette a été Maradona. Ce stade, appelé « le chaudron », au beau milieu de ce quartier a des allures de monstre. Bien sûr, il est couleur locale et ces murs d'enceinte sont également de toutes les couleurs, mais quand même... Et pour finir, la petite histoire d'un passeur célèbre. Il est toujours possible de traverser le Rio avec un passeur aujourd'hui encore. Mais en 1927, un jeune garçon effectuait ce travail et il était débrouillard et en profitait pour faire son petit trafic de cigarettes avec l'Uruguay. Ensuite il se constitua tout un réseau de kiosques où il pouvait faire vendre ces cigarettes. Il gagna pas mal d'argent et s'acheta une maison à la Boca qui est aujourd'hui transformée en restaurant. Et pour finir, en 1942 , il s'acheta un vieux bateau aux Etats-Unis pour son « commerce » avec l'Uruguay. Ce bateau fut le premier d'une longue série. C'était Aristote Onasis. La Boca est tout de même un quartier où l'on se sent plus qu'ailleurs « toutou ».
Il y a beaucoup d'autres beaux quartiers à Buenos Aires, comme San Telmo où l'architecture coloniale est très présente. C'est le quartier des antiquaires. De jolies petites places avec des terrasses bien agréables et sur lesquelles les pigeons ont toutes les audaces. Là aussi, c'est tango tous les week ends sur ces petites places. Et puis, Recoleta avec ses avenues chics, ses beaux parcs et son fameux cimetière où toutes les tombes sont de véritables monuments. Mais ce cimetière est bien triste car tous ces monuments sont collés les uns aux autres et, excepté une petite allée sur laquelle il y a une dizaine d'ifs, il n'y a aucune verdure et pas de fleurs dans ce cimetière, sauf sur la tombe d'Eva Peron. Dans ce quartier se trouve le musée « De Bellas Artes » que nous avons visité. Il contient de belles collections de peintures et de sculptures.
La fameuse Avenida Corrientes est, elle aussi, bien agréable à arpenter avec ses cinémas, ses boites de nuit, ses disquaires qui mettent la musique à fond toute la journée et pour toute la rue, nous y avons entendu Montand et Piaf (Cocorico !), tous ses commerces, restaurants et bars. On ne peut pas s'y ennuyer. Tout proche de cette avenue,« El Palacio del Congreso Nacional », où siège l'Assemblée Nationale et le Sénat est un beau et imposant monument.
Beaucoup de cafés célèbres ont leur place dans quelques unes des belles avenues de Buenos Aires, dont le Café Tortoni, genre grande brasserie parisienne ancienne. En 1920, c'était un haut lieu des classes privilégiées mais aussi du milieu artistique. Son décor n'a pratiquement pas changé depuis. Nous sommes allés y déjeuner et cela a été pour nous l'occasion d'une belle encontre. A la table voisine, il y avait deux hommes dont l'un d'eux, Horacio, franco-argentin, mais sûrement plus argentin que français, nous a entrepris quand il nous a attendu parler français. Horacio a été adorable avec nous. Il habite dans la Pampa du nord sur une exploitation (6 000 hectares) où il élève comme il dit « des chevaux pour le plaisir et des vaches pour l'argent ». Quand nous lui avons expliqué notre voyage, il a tout de suite dit que lorsque nous serions dans le nord de l'Argentine il fallait absolument que l'on aille voir son amie Laura, qui parle bien le français, et qu'elle nous ferait découvrir sa région. L'après midi même, il a envoyé un e-mail à Laura, laquelle a immédiatement pris contact avec nous pour nous inviter et elle compte sur nous. Bien sûr, nous irons.
Nous avons aussi été invité chez un français qui habite à Buenos Aires, Rodolphe. Nous l'avons connu par son site web et avons échangé des mails. Ensuite, nous l'avons invité à venir prendre un pot « chez Jules » avant notre départ et il est venu avec un autre français. Cela a été deux belles soirées.
Il y a encore beaucoup de choses que nous pourions dire sur cette ville. Mais nous allons nous arrêter là. Buenos Aires est une belle ville où l'on se sent bien et où il est très agréable de se promener. La ville est spacieuse, elle est très verte. De magnifiques squares ou parcs où les oiseaux s'en donnent à coeur joie. Il y a des arbres époustouflants avec des troncs et des ramures gigantesques. Le Parc Palermo est particulièrement beau.
Colon - 19 000 hab. (du 15 au 20 juillet 2007)
Après Buenos Aires où nous avons eu un froid de voleurs, nous décidons de nous arrêter quelques jours dans une des villes que l'on trouve tout le long du Rio Uruguay, avant de passer la frontière pour l'Uruguay. C'est finalement Colon que nous choisissons. A peine étions nous arrivés dans la ville que nous voyons nos amis belges, Annémie et Hendrik, qui étaient avec nous à Buenos Aires, nous faire de grands signes. Que ces rencontres sont agréables et tellement pleine d'émotion. Nous étions tous les quatre très heureux de nous revoir. Ce qui est étrange c'est que ni eux, ni nous ne pensions nous arrêter dans cette ville. Nous savions qu'ils devaient aller plus au Nord et nous plus au Sud. Nous sommes allés à leur camping et nous avons passé quelques bons moments ensemble.
La petite ville de Colon est un havre de paix, un bonheur. Dans cette ville tout respire la tranquilité et la sérénité. Aucune agitation nulle part, les voitures roulent lentement, pas de klaxon, les chiens sont également très calmes mais aussi très amicaux et viennent très gentiment nous flairer et nous lécher tout doucement. Même le rio Uruguay, tellement beau, est d'un calme incroyable. On pourrait penser que c'est un plan d'eau et non un fleuve. Ses plages de sable fin sont une invitation à la détente et à la rèverie. Sur les jolies places de la ville, dès que l'on s'assied sur un banc, on se sent très bien. Ici la sérénité envahit tout. Notre camping est situé sur les bords du rio et Jules jouit lui aussi d'un magnifique panorama. Les matins et les soirs sont un régal pour les yeux avec le jeu du soleil et des couleurs. C'est presque de l'intemporel...
La veille de leur départ, nos amis nous ont offert le champagne sur la plage. Joli moment...
Maintenant, vous passez la frontière avec nous et nous nous retrouvons en Uiruguay.