ETAPE DE RODAGE OU « ETAPE DE TOUS LES DANGERS »...

Samedi 24 décembre 2005 – 12 h 00

Nous venons de fermer la porte de la maison de Manosque et de rendre la clef à la propriétaire.

Notre appartement de la région parisienne est mis en location. Nous sommes donc maintenant ce qu'il est convenu d'appeler « des gens du voyage » et l'aventure commence. Notre étape de rodage nous conduira jusqu'au sud de l'Espagne, en traversant le sud ouest de la France que nous ne connaissons pas .

Notre première étape est Sète : Jolie ville, pleine de saveurs. Une sorte de Venise avec tous ses canaux et nous avons la chance d'avoir un magnifique ciel bleu avec un soleil des plus généreux. Dans cette ville, Brassens est partout. C'est donc à Sète que nous passons notre premier réveillon de Noël de « baroudeurs au long cours ». Nous nous sommes bien gâtés et avons fêté cela dans Jules, confortablement installés. Pour le déjeuner de Noël nous nous sommes offert un magnifique restaurant au bord de l'eau et avons dégusté un « big » plateau de fruits de mer. Très joli Noël, on s'en souviendra.

Nous quittons Sète le 26 Décembre pour continuer notre route vers Carcassonne. On peut dire que nous entrons sur la route du rugby !

 
Carcassonne :

Carcassonne nous accueille avec une froidure vigoureuse et un ciel bien gris et bien bas. Cela ajoute encore à la rigueur de son imposante et médiévale cité (classée monument historique au patrimoine mondial de l'UNESCO). Cette cité est vraiment très belle et intéressante. Il est plaisant de se promener dans toutes ses ruelles qui sont parfois bien fatigantes. Le reste de la ville est très agréable : beaucoup de commerces et de jolis coins pour les balades. Seulement, nous n'en ferons pas d'excès car il fait vraiment très froid. C'est à Carcassonne que nous avons fait nos débuts au cyber café !

Ce soir nous irons, pour la première fois, dans un camping et ce sera celui de Villegly et donc c'est la fête : eau et énergie à gogo !

« Toulouse ô Toulouse » ! :

 Nous y voilà, pour la première fois, dans cette grande ville du Sud Ouest. La ville est sûrement rose sous le soleil mais, sous le ciel gris et la pluie, elle est plutôt rouge-orangé. Par contre,  l'eau du canal est bien verte. 

Toulouse est très belle et bouillonnante. Il est très agréable de s'y promener (même sous la pluie) que ce soit dans ses belles rues, ses grandes avenues, le long de la Garonne ou du Canal du Midi et, bien sûr, nous avons arrêté nos pas sur la place du Capitole. Claude Nougaro l'a bien décrite et si bien chantée qu'il n'y a rien à ajouter.

Pour le bivouac de la nuit ce sera une petite rue tranquille près du canal, à 15 mn du Capitole. 

 
Saint Gaudens :

Dès l'approche de la ville, on respire Rugby ! Dans les bistrots les garçons, avec leurs épaules bien carrées et leur cou plutôt épais, ont des allures de rubgymen.

La petite ville de Saint Gaudens est bien coquette : jolies ruelles, maquillées de belles fontaines. Les bords de la Garonne sont enjolivés de jardins orchestrés par de savants jardiniers. Le fleuron de la ville reste la collégiale et son cloître qui forment un magnifique ensemble roman du 11ème siècle. Nous avons adoré cette petite ville.

 
Tarbes :

Cette ville au passé médiéval est la deuxième ville de la région Midi-Pyrénées. Elle est face aux Pyrénées et en cette saison où elles sont enneigées, c'est vraiment splendide. La douceur de vivre est partout présente. C'est une ville universitaire et qui dit université dit jeunes et effectivement ils sont nombreux partout et très joyeux. Le milieu sportif associatif est bien placardé partout. Foch est né dans cette ville. C'est donc peut être grâce à lui qu'aujourd'hui Tarbes est aussi une ville militaire avec deux régiments d'élite.

Déambuler dans cette ville, malgré le froid et la pluie, nous a été très agréable. Les promenades sur les bords de l'Adour sont romantiques à souhait. Nous quittons Tarbes pour bivouaquer dans un petit village pas très loin : Ger.

Nous installons Jules sur un parking derrière l'église. Nous sommes seuls. Un peu plus loin il y a une ferme avec tout plein de poules : gare au coq demain matin ?

Après notre installation, nous avons fait le tour du village et sommes entrés dans la boulangerie-café-épicerie-droguerie, etc... où nous avons pris l'apéro avec quelques habitants et les discussions y sont allées bon train. Evidemment tout le monde nous avait vu passer. Pendant l'Apéro, la patronne faisait son repassage dans la salle. Ambiance bien sympa !

Nous avons quitté ce charmant bivouac sans avoir vu âme qui vive !

 
Pau :

A Pau, berceau du « Bon Roi Henri » on navigue entre médiéval, renaissance et romantisme et c'est un réel plaisir pour les yeux. La ville avec ses rues pavées dégage une atmosphère ancienne et pittoresque. Les quartiers sont magnifiques avec beaucoup d'intéressants monuments à visiter. La ville est aussi une ville jardin. Beaucoup d'espaces verts avec de beaux arbres comme les cèdres du Liban, les séquoias, les palmiers etc... Là aussi, on retrouve la chaîne des Pyrénées bien enneigée, c'est magique. Nous avons adoré cette ville et avons même pensé qu'il doit être bien agréable d'y vivre. Tout ceci est bien restrictif pour cette si belle, si chaleureuse et si intéressante ville, mais on n'est jamais si bien servi  que par soi-même, alors courez-y vite!

Depuis notre départ de Sète, on ne peut pas dire que le temps ait été fabuleux : grand froid, ciel gris et pluies en alternance. Plus nous approchons de la frontière et plus le temps est mauvais. La durée des pluies augmente tous les jours. Nous nous approchons de Bayonne avec des pluies diluviennes et un froid glacial. Nous avons du mal a avoir une température correcte dans Jules. Le plus souvent au-dessous de 10°, Grrrrr.

 

Bayonne :

 
On ne vous dira pas grand chose. Nous déambulons dans la ville avec Kway et parapluies et donc nous avons le regard fixé sur nos godasses. Par contre, ce que nous percevons bien ce sont les odeurs de jambon et ici il est légion ! Aussi, quand il ne fait pas bon se promener il fait souvent bon pour manger. Alors, on ne se prive pas, on achète jambon, pain et vin et on se réfugie dans Jules pour casser une petite croûte ! Ca réconforte bien ! 

 

Bien sûr, nous sommes très déçus par ce mauvais temps qui gâche nos visites. Nous reviendrons donc une autre fois à Bayonne et s'il n'y fait pas beau, la cure de jambon vaut bien la peine qu'on y revienne !

 
Ensuite, nous nous orientons vers  Biarritz où nous comptons bien faire notre réveillon du  Nouvel An.

 

Biarritz

Temps exécrable : pluies violentes, vent, grêle, tout y est.... Nous faisons un circuit touristique dans la ville et nous retrouvons Jules, trempés comme des soupes, et même on fini par sentir le chien mouillé. On ne se décourage pas, une fois secs nous repartons faire notre shopping pour notre réveillon.

Nous nous sommes installés sur le bord de mer. Nous sommes seuls avec le bruit violent de la mer et du vent. Nous préparons notre dîner. A l'heure convenue, nous nous mettons à table avec nos huîtres et là, le vent se met à redoubler. On a le sentiment non pas d'être dans un véhicule mais plutôt dans une barque sur une mer déchaînée. Impossible de dîner dans ces conditions. Les huîtres sont ouvertes eh bien ça ne fait rien, on remballe tout et nous allons nous mettre à l'abri à Bayonne sur les bords de l'Adour. La vue est très belle avec la cathédrale toute illuminée juste devant nous et notre réveillon se passe très bien. Ce sera aussi un bon souvenir.

Nous visitons ensuite Saint Jean de Luz toujours dans les mêmes conditions climatiques.... Là aussi, il faudra que nous revenions sous un jour meilleur.

Compte tenu du temps, nous décidons de descendre au plus vite vers le sud de l'Espagne en longeant la frontière portugaise.

 

Espagne :

Notre première étape est San-Sebastian. Nous sommes toujours sous une pluie infernale. Nous ne quittons jamais Kway et parapluies. Nous pensons qu'il doit y pleuvoir souvent car tout y est aussi vert qu'en Normandie ! C'est aussi une ville pour les dingues du shopping. Les boutiques y sont en grande abondance et de qualité. Nous y avons passé une journée et une nuit et cela nous a suffit car il n'a pas arrêté de pleuvoir. Le lendemain, nous continuons notre route en longeant la côte atlantique d'une beauté sauvage.
 

Nous avons fait des haltes dans des villes remarquables comme Salamanque, Caceres et bien d'autres également intéressantes. Hélas nous n'avons fait que quelques petites promenades dans chacune d'elles car le temps était vraiment trop mauvais. En plus de la pluie, en Espagne nous avons eu beaucoup de grêle.

 

C'est seulement à la hauteur de Séville que nous avons commencé à trouver un peu de ciel bleu et donc plus de pluie. Dans cette région, nous avons appris que même à Séville il faisait très mauvais et qu'il y avait de la neige, ce qui n'était pas arrivé depuis plus de 50 ans. Donc, nous n'allons pas à Séville.

Notre descente nous conduit sur les bords de l'Atlantique et là, le temps est superbe : beau soleil et beau ciel bleu. 

Nous nous mettons en quête pour trouver un endroit sympa pour passer quelque temps. Notre objectif est de nous mettre à l'espagnol et de pouvoir rencontrer des gens pour discuter. 

Nous portons notre choix sur la petite ville de Rota qui se trouve environ à égale distance du Portugal et de Cadix. C'est une ville de style arabo-andalou bien tracée. Ses ruelles sont magnifiques par leur rigueur, leur blancheur et leur propreté. Les fleurs sont partout et c'est bien joli. La population est très accueillante.

 
Nous y trouvons un camping bien placé et vide (Punta del Condor), nous n'avons que la route à traverser pour être à la plage et quelle plage ! Cette petite ville est superbe. Elle n'a pas du tout été défigurée  par l'industrie touristique. D'ailleurs, cette ville est plutôt réservée aux touristes espagnols. Sur les kilomètres de plage que compte la ville, il y a seulement un hôtel, lequel n'a que deux étages et une architecture qui s'intègre parfaitement dans le paysage. Il doit être agréable d'y passer un moment car il est perdu au milieu de la côte. Nous en avons fait notre école. En effet, cet hôtel a un escalier de quelques marches pour accéder à la plage. Tous les après midi nous nous installions sur cet escalier, face au soleil, et nous bachotions nos cours d'espagnol. 

Cette côte est magnifique avec des plages immenses comme chez nous sur les côtes de la Manche, par exemple. Elles sont bordées de dunes sur lesquelles pousse une végétation dense et luxuriante. C'est un bonheur de s'y promener. Nous les avons visitées et revisitées à souhait et sans jamais sans lasser.

 

Nous restons deux semaines et puis nous décidons d'aller visiter les « Pueblos Blancos » dans les montagnes. Bien mal nous en a pris.... nous avons retrouvé la pluie et le froid. A Rota, nous avons eu très beau temps et le soir nous avions une température qui tournait aux environs de 15 à 18°. Mais nous continuons quand même notre périple dans tous ces jolis villages et parfois nous avons eu la chance d'en voir avec un rayon de soleil, notamment celui d'Ubrique, et évidemment cela change tout et ce sont ceux là que nous avons préféré bien qu’ils soient moins chargés d'étoiles dans les guides touristiques.


 

 

Ensuite, nous poursuivons notre route vers Cadix toute agitée, car nous sommes en période préparatoire du carnaval. Cela se ressent partout : décorations, répétitions de spectacles et autres préparatifs divers. Nous nous amusons bien dans cette ville. Nous y bivouaquons sur le front de mer et sommes nombreux à y être en camping-car et le matin cela jacasse autour des camping-cars. Moments bien sympas !

 

Puis, nous reprenons la route en direction de Gibraltar que nous avons trouvé sous la grisaille. Nous allons quand même visiter le rocher mais, en raison du temps, nous ne montons pas à son sommet. Ce village « so british » nous a enchanté. Tout est surprenant ici. Vous voulez traverser la rue, on vous la ferme sous le nez car un avion va atterrir On sent aussi combien les heureux habitants de ce petit cailloux sont riches et privilégiés.

 

Ce petit territoire bien anglais dans cette Espagne si espagnole a forcé notre étonnement. Il suffit de traverser la rue et, tout d'un coup, nous avons le sentiment d'avoir changé de continent. Plus rien du tout d'espagnol et pourtant beaucoup d'espagnols travaillent sur ce rocher. Même la cuisine est presque exclusivement anglaise. Nous y avons vu un restaurant couscous, mais n'avons pas vu de restaurant typiquement espagnol ! Si nous  n'avons pas été emballés par la nourriture, sans goût, par contre, nous avons été enchantés par l'accueil chaleureux qui nous a été réservé.

 Là aussi, nous nous installons en bord de mer pour bivouaquer. Le lendemain grand beau temps. Nous décidons donc de retourner sur le rocher et de gravir son sommet. La balade est fatigante mais nous sommes heureux de l'avoir faite. Chemin faisant, de-ci de-là, nous sommes accompagnés par tous ces petits singes qui font, eux aussi, la renommée de Gibraltar. Les paysages sont grandioses et la vue est très dégagée. Les côtes marocaines se présentent à nous éblouissantes et proches. Nous sommes comblées. Nous pouvons quitter Gibraltar sans frustration.

Le 1er février  nous décidons de remonter tout doucement vers la France. Notre idée est d'être en France fin Mars et de nous orienter vers Le Havre pour trouver un bateau début avril pour New York. Nous nous arrêtons à Estepona, jolie ville balnéaire limitrophe de Marbella. Bien que la ville soit intéressante, nous ne nous y sentons pas bien après avoir connu Rota. Nous y recherchons un camping et nous ne trouvons que des campings surchargés de touristes essentiellement d'Europe de l'Est et du Nord. Campings, qui plus est, sont éloignés de toute proximité avec la ville. Nous pensons que nous allons trouver la même situation sur toute la côte Méditerranéenne.

Nous nous mettons alors à avoir la nostalgie de notre petite ville de Rota. Et si on y retournait, c'est seulement à une petite centaine de kilomètres ? Qui fût dit fût fait ! Et la joie est dans nos coeurs.

Nous reprenons donc notre petite vie à Rota. Quel bonheur d'être là. Nous retrouvons le même accueil chaleureux au camping et nous y sommes toujours seuls, sauf certains week-ends ou des espagnols viennent nous rejoindre.

Nous y restons un mois. Le 1er mars, nous reprenons la route en nous donnant un mois pour remonter gentiment en France.

Le 3 Mars, nous sommes à Torremolinos et nous avons trouvé un bivouac sur le front de mer, dans une très large avenue bordée d'hôtels d'un côté et de la plage de l'autre. Beaucoup d'autres camping-cars ont également pris position dans ce quartier. Nous passons une bonne soirée dans cette ville surpeuplée de touristes. 

Et puis il y a eu le samedi 4 mars, le fameux 4 mars 2006. Nous étions bien gentiment en train de faire dodo quand, tout d'un coup à 6 H 15 du matin, un choc énorme nous réveille. Grosse panique, pas besoin de dessin, on sait très bien ce qui s'est passé. On s'habille en vitesse et on sort. Et là, on n'en croit pas nos yeux : l'avant d'une voiture est encastré sous Jules. Heureusement nous n'avons rien et le conducteur de la voiture est sonné mais il est sur pieds. Jules, quant à lui, est complètement hors course. L'arrière droit est éclaté, plus de pare-choc et donc plus d'éclairage. Il faudra enlever les morceaux tout en lambeaux pour le transporter. Le côté droit n'est pas mieux : la porte du garage à scooter ne tient plus. L'intérieur du garage est tout explosé et le scooter est dans un piteux état.

Nous nous retrouvons, en quelques minutes, complètement prostrés. Souvenez-vous, nous sommes SDF... Heureusement, nous sommes bien assurés et notre assurance, la MAIF, a pris tout en charge et a fait intervenir IMA pour nous rapatrier. Nous décidons alors de rester à Malaga jusqu'au lundi et de revenir à Manosque avec une voiture de location de façon à pouvoir transportrer quelques affaires.

Et puis nous sommes rentrés à Manosque car nous avions compris que l'expert des assurances espagnoles ferait rapatrier Jules en France pour sa réparation. 

A Manosque tous nos amis nous ont aidé, en particulier Manou qui nous a prêté son appartement pendant deux semaines. Nous la remercions encore. Au passage, nous faisons un petit coucou aux « tribus » Amenc, Salva et Curnier/Bourgues.

 

Ensuite, nous nous empressons d'aller voir le carrossier, Eric Toussaint, qui nous avait été recommandé par un ami, Sylvain Duparchy, et dont nous avions pu apprécier les compétences et la gentillesse. Ces deux qualités allaient bien au-delà de ce que nous pensions. Eric nous a soutenu, conseillé et a fait le maximum pour que Jules soit réparé à l'usine en Italie. Et comme sa gentillesse est grande, il nous a prêté une voiture, pas toute jeune mais toute jaune, et elle marchait très bien : une polo. Tous nos amis disaient que c'était une voiture du cirque Pinder ! En tout cas, Merci, grand MERCI Eric, on ne vous oubliera pas. Nous en profitons pour saluer toute l'équipe du garage.

Ensuite, Jules a mis un mois pour revenir d'Espagne et c'est Eric qui l'a emmené en Italie où il est resté jusqu'au 14 Juillet.

Quelle épreuve...

Pour passer toute cette période, nous sommes allés nous installer dans un appartement meublé chez une amie à Saint Aygulf (Coucou Odette). Puis nous avons passé les mois d'Août et Septembre en région parisienne. Maintenant, nous sommes dans un gîte chez des amis sur les côtes du Cotentin, à Denneville exactement. C'est à 2,5 km de la mer (Coucou Chantal et Gaston). 

Nous ne connaissions pas cette région et nous sommes heureux de l'avoir découverte. C'est très beau et très sauvage. On n'appelle pas cette région « La Petite Irlande » pour rien. Les paysages de mer sont splendides. Les plages, ici aussi, sont bordées de dunes avec une végétation plutôt courte et courbée par les vents. Les falaises de Carteret sont impressionnantes et tellement belles à parcourir. Les couchers de soleil sont à damner le pion aux prétendus plus beaux couchers de soleil du monde. La région semble plutôt riche. Il y a beaucoup de terres agricoles, plus de cultures maraîchères que d'élevage, semble-t-il. Beaucoup d'anglais et d'allemands sont installés dans la région. Dans les bistrots des petites villes on entend autant parler anglais que français. Nous en avons profité pour nous rafraîchir un peu la mémoire en anglais (Merci Deana) !

Alors, pour tous ceux qui ne connaissent pas cette région, et c'est dommage, n'hésitez pas à la visiter. Et si vous passez à Dennevile n'oubliez pas  la « Demeure de la Lande », chez Chantal et Gaston Legarand. L'accueil y est fantastique et les chambres d'hôtes ou le gîte sont tout simplement « tout comme à la maison ». On y est bien et c'est un endroit ou l'on vient et ou l'on revient avec plaisir (www.gites-de-france.com – e-mail : demeuredelalande@wanadoo.fr)

Nous restons donc à Denneville jusqu'au 5 janvier. Notre bateau doit partir le  7 Janvier.

Même si cette étape de rodage a eu parfois des allures d'épreuves, elle nous a permis de prendre la mesure de notre résistance aux coups durs et de notre volonté à vouloir faire ce voyage. Et nous osons espérer que maintenant nous sommes quittes avec les gros ennuis !