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La route du retour en Argentine est belle. Dans un premier, temps on longe la cordillère des Andes et ensuite nous nous retrouvons dans un univers complètement désertique avec une route bordée de collines recouvertes de minuscules touffes d'herbes sèches et bien drue, couleur « foin ». C'est très beau. Cette route nous conduit à El Calafate.
Le Parque National Los Glaciares (du 21 au 30 Mars 2007)
Cette ville est très touristique et c'est dans les prix que l'on s'en aperçoit encore le plus ou plutôt le mieux.... C'est le point de départ pour visiter le Parque Nacional Los Glaciares, classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
El Calafate, située au bord du Lago Argentino, est une ville très coquette, bien arborée, avec un style un peu montagnard. Beaucoup de maisons en bois et joliment colorées ou fleuries. On y trouve aussi quelques pelouses ce qui est rare en Patagonie. Dans ses rues de belles boutiques, de bons restaurants, mais eux aussi plutôt chers, des cafés avec terrasses et des agences de voyages en grande quantité. Cela dit, comme pour les autres villes touristiques, si l'on sort du centre, on ne peut plus avoir le même point de vue... C'est une ville pour passer un bon moment de détente. Nous nous y posons pour quelques jours pour visiter les glaciers.
Le Lago Argentino est un lac magnifique avec une eau d'une couleur vert laiteux. Cette couleur est connue comme « lait des glaciers » ou « farine du rocher ». Les torrents glaciaires entraînent des particules minérales provenant de l'abrasion des glaces sur les rochers. Ces « poussières » ne se posent pas au fond, elles flottent donnant ainsi un aspect laiteux aux eaux du lac. C'est le plus grand lac d'Amérique Latine. Il a une surface de 1 600 Km² et comporte de nombreux bras et fjords dans lesquels viennent plonger les glaciers. On ne se lasse pas de regarder ce lac ni de le photographier. Le plus souvent, il est cerné de montagnes et quand il s'étale dans les régions désertiques avec sa couleur étincelante c'est un pur enchantement. C'est un lac de basse altitude, (187 m).
Il a été découvert en 1873 mais ce n'est que 4 années plus tard que le scientifique et explorateur argentin, Perito Moreno le baptisa « Largo Argentino ». Il est classé au patrimoine mondial de l'Unesco.
Et maintenant la « tournée des glaciers » !
El Calafate, située au bord du Lago Argentino, est une ville très coquette, bien arborée, avec un style un peu montagnard. Beaucoup de maisons en bois et joliment colorées ou fleuries. On y trouve aussi quelques pelouses ce qui est rare en Patagonie. Dans ses rues de belles boutiques, de bons restaurants, mais eux aussi plutôt chers, des cafés avec terrasses et des agences de voyages en grande quantité. Cela dit, comme pour les autres villes touristiques, si l'on sort du centre, on ne peut plus avoir le même point de vue... C'est une ville pour passer un bon moment de détente. Nous nous y posons pour quelques jours pour visiter les glaciers.
Le Lago Argentino est un lac magnifique avec une eau d'une couleur vert laiteux. Cette couleur est connue comme « lait des glaciers » ou « farine du rocher ». Les torrents glaciaires entraînent des particules minérales provenant de l'abrasion des glaces sur les rochers. Ces « poussières » ne se posent pas au fond, elles flottent donnant ainsi un aspect laiteux aux eaux du lac. C'est le plus grand lac d'Amérique Latine. Il a une surface de 1 600 Km² et comporte de nombreux bras et fjords dans lesquels viennent plonger les glaciers. On ne se lasse pas de regarder ce lac ni de le photographier. Le plus souvent, il est cerné de montagnes et quand il s'étale dans les régions désertiques avec sa couleur étincelante c'est un pur enchantement. C'est un lac de basse altitude, (187 m).
Il a été découvert en 1873 mais ce n'est que 4 années plus tard que le scientifique et explorateur argentin, Perito Moreno le baptisa « Largo Argentino ». Il est classé au patrimoine mondial de l'Unesco.
Et maintenant la « tournée des glaciers » !
Le Perito Moreno
L'avantage du Perito Moreno sur les autres glaciers c'est qu'il est accessible en voiture. La route qui y mène est très belle et de bonne qualité, même les 8 Km de piste qu'il faut faire à la fin du trajet. Elle longe le Lago Argentino dont on ne se lasse pas. Quelques kilomètres avant d'arriver au glacier, nous apercevons soudain un iceberg flottant sur le lac et alors c'est la grande émotion dans Jules : on s'arrête, on regarde longtemps et on photographie à tout va.... Ce petit iceberg doit faire environ 1 mètre de haut, un gros glaçon, quoi. Mais pour nous, c'est notre premier iceberg de notre vie et il vraiment très beau avec ses reflets bleus. Nous reprenons la route, tout plein de bonheur, et nous voyons d'autres beaux « glaçons » (à suivre....) avec encore des photos et puis tout d'un coup nous apercevons de loin le fameux Perito Moreno.
Ce glacier est à couper le souffle, il est d'une telle beauté et d'une telle taille. Là encore, nous recevons un gros choc de Dame Nature. Ce glacier mesure près de 5 km de front, a une hauteur comprise en 50 et 60 mètres et 30 Km de long et sa superficie est de 195 km². C'est une énorme langue de glace, aux reflets bleutés, hérissée de pics sur toute sa longueur. Il progresse à une allure très lente mais continue, comme un fleuve gelé vivant et têtu que rien ne peut stopper. Doucement, il pénètre dans le Lago Argentino et dans son bras, le « Brazo Rico », le traverse pour finir par toucher la rive opposée, en coupant le lac en deux. C'est alors qu'intervient la rupture provoquant une énorme explosion. Ce phénomène se produit environ tous les 4 ans et parfois tous les deux ans. Ce glacier avance de 1,90 m par jour. Tout au long des journées, plus ou moins en fonction des saisons, ce glacier gronde, parfois violemment, et alors des blocs de glace se détachent pour tomber dans le lac en formant de belles vagues et gerbes d'eau. Un vrai régal.
Nous avons pu « explorer » ce glacier grâce à des passerelles et des plates-formes sur une longue distance et sur plusieurs niveaux.On peut l'admirer presque de tous côtés et du dessus, c'est tout juste si on ne peut pas voir le dessous ! A propos du dessus de ce glacier, Patricia et André Chazel ont bien raison quand ils disent: « cela ressemble à une grosse omelette norvégienne » ! Nous sommes restés tout un après midi « scotchés » sur ces passerelles à l'écouter et à l'admirer. Pour clore le tout, un magnifique condor des Andes est venu nous faire une belle arabesque au-dessus du glacier.
Ce glacier est l'un des glaciers les plus dynamiques du monde. Les études scientifiques montrent qu'il est aussi le plus stable.
Pour visiter les autres glaciers, nous avons fait une excursion d'une journée à bord d'un puissant catamaran.
Nous nous retrouvons donc, et avec quel plaisir, sur le Lago Argentino et encore une fois, qu'il est beau ! Ensuite, le bateau s'engage dans un des bras du lac, le « Brazo Norte », et nous progressons dans un décor superbe, belles montagnes enneigées, parcours sinueux. Nous voyons arriver quelques icebergs d'une telle taille que nous comprenons que l'émotion de notre premier iceberg était un peu ridicule.... Et puis, c'est l'enchaînement des glaciers : le glacier Seco, qui ne plonge pas dans le lac, le glacier Agassiz, le glacier Spegazzini, le glacier Upsala et pour finir le glacier Onelli.Tous ces glaciers sont magnifiques et dans un tel décor. Nous ne vous parlerons que de l'approche du Spegazzini et du Galcier Upsala.
Dès que nous quittons le glacier Seco et à l'approche du Glacier Spegazzini, nous réalisons ce qu'est vraiment la taille d'un iceberg. Ici, nous en voyons de gigantesques, comme des immeubles. Et ils sont si beaux, avec des couleurs de bleus qui vont du bleu clair, le fameux bleu glacier, au bleu très foncé. Et quand ils sont en train de fondre, nous les voyons plutôt verts et parfois transparents avec la couleur du verre épais. C'est grandiose. Le bateau les approche d'assez près, les contourne et nous laisse vraiment le temps de les admirer et de les photographier sur toutes les coutures et on ne s'en prive pas. Ils jouent aussi la fantaisie avec leurs formes, certains ont des allures de « blancs en neige ». Enfin on les trouve tous beaux !
L'arrivée au glacier Spegazzini nous offre encore une image de rêve et, en prime, un arc-en-ciel nous décore ce glacier. Il est situé au fond d'un canal étroit, entre deux rives abruptes, suspendu en haut d'une paroi rocheuse. Sa superficie est de 66 Km² pour une largeur de 1,5 km. Son front atteint 130 mètres de haut en son milieu.
La route vers le « Géant » Upsala est elle aussi jonchée de magnifiques icebergs de taille impressionnante. On ne s'en lasse toujours pas.... Ce glacier est le plus important de tout le continent Sud Américain. Sa superficie est de 870 km², sa longueur est de 60 km, sa hauteur est de 60 à 80 mètres et sa largeur se composent de deux langues terminales chacune d'environ 4 km. Il est grandiose ! Contrairement au glacier Perito Moreno, ce glacier n'est pas stable avec une forte tendance au retrait depuis quelques décennies.
Et puis nous finissons notre ballade par le glacier Onelli qui plonge dans la Bahia Onelli. Pour l'atteindre, nous descendons du bateau, car nous devons traverser une petite forêt de lengas qui borde cette bahia où flottent de petits icebergs en grande quantité. L'endroit est magnifique.
Mais hélas, là encore, nous nous retrouvons dans une forêt en train de mourir et cela nous touche beaucoup. On se demande si il reste encore la moitié des arbres vivants ou pas. Ce ne sont qu'arbres jonchés au sol ou déchiquetés sur pied. Quant aux arbres encore debout et verts, on se rend compte qu'ils sont tous touchés par les champignons. Il y en a trois sortes ici qui se manifestent sous forme de mousse, de lichens et de noeuds. Ces derniers sont dû à une hyperproduction d'hormones en réaction à l'attaque d'un champignon parasite. Ces noeuds sont parfois très gros et on peut les trouver sur les troncs ou sur les branches. On ne peut s'empêcher de penser que ces arbres ont des tumeurs. Ce spectacle est vraiment désolant et l'on comprend bien le souci qu'ont les argentins et les chiliens à propos de la santé de leurs forêts de Patagonie.
Tout au cours de cette journée, nous avons pu admirer, au plus près la beauté des phénomènes naturels, et nous nous sentons tout humbles et tout petits face à cela. Il est vraiment difficile de transcrire tout ce que l'on peut éprouver. Les mots, et toujours les mêmes : beau magnifique, splendide, gigantesque, époustouflant, merveilleux, etc..., nous semblent bien médiocres, et peuvent devenir lassants, pour vous faire partager et ressentir tout cela.
Cette journée, pendant laquelle nous avons frissonné de bonheur tout au long, restera un grand moment de notre voyage en Argentine et son souvenir sera inoubliable.
Et puis nous finissons notre ballade par le glacier Onelli qui plonge dans la Bahia Onelli. Pour l'atteindre, nous descendons du bateau, car nous devons traverser une petite forêt de lengas qui borde cette bahia où flottent de petits icebergs en grande quantité. L'endroit est magnifique.
Mais hélas, là encore, nous nous retrouvons dans une forêt en train de mourir et cela nous touche beaucoup. On se demande si il reste encore la moitié des arbres vivants ou pas. Ce ne sont qu'arbres jonchés au sol ou déchiquetés sur pied. Quant aux arbres encore debout et verts, on se rend compte qu'ils sont tous touchés par les champignons. Il y en a trois sortes ici qui se manifestent sous forme de mousse, de lichens et de noeuds. Ces derniers sont dû à une hyperproduction d'hormones en réaction à l'attaque d'un champignon parasite. Ces noeuds sont parfois très gros et on peut les trouver sur les troncs ou sur les branches. On ne peut s'empêcher de penser que ces arbres ont des tumeurs. Ce spectacle est vraiment désolant et l'on comprend bien le souci qu'ont les argentins et les chiliens à propos de la santé de leurs forêts de Patagonie.
Tout au cours de cette journée, nous avons pu admirer, au plus près la beauté des phénomènes naturels, et nous nous sentons tout humbles et tout petits face à cela. Il est vraiment difficile de transcrire tout ce que l'on peut éprouver. Les mots, et toujours les mêmes : beau magnifique, splendide, gigantesque, époustouflant, merveilleux, etc..., nous semblent bien médiocres, et peuvent devenir lassants, pour vous faire partager et ressentir tout cela.
Cette journée, pendant laquelle nous avons frissonné de bonheur tout au long, restera un grand moment de notre voyage en Argentine et son souvenir sera inoubliable.
El Chalten
Ce village est le point de départ pour randonner dans le beau Parque National, dominé par les magnifiques tours de granit aux parois verticales qui s'élancent vers les nuages, jamais très haut, et dont elles se coiffent le plus souvent.
C'est aussi un petit village presque tout neuf, appelé à devenir une petite ville. En effet, ce village a été créé en 1985 afin de permettre à l'Argentine de s'approprier des terres avant le Chili. Plus jeune ville du pays, elle compte une centaine d'habitants en hiver et des milliers en été.
Pour l'instant, quand on arrive dans cette ville, on a le sentiment que l'on vient y tourner un film et que les décors sont en train de s'installer et tout cela ressemble à un grand bazar. On y entre par un immense boulevard à double voies, immense non pas dans sa longueur mais dans sa largeur ! En se promenant dans le village, on se rend compte finalement que toute l'infrastructure urbaine est bien en place, toutes les quadras (ou blocs) sont bien dessinées. Le problème, c'est que dans toutes ces quadras il y a ici ou là une maison, soit finie, soit en construction et cela donne, au premier regard, une fausse vision de la chose. Cela à tout de même l'air d'un ville far west, d'abord parce qu'aucune rue, même parmi celles qui sont finies, n'est goudronnée et l'on se retrouve donc dans des rues en terre et avec le vent on est constamment dans la poussière. Les maisons finies sont très colorées : bleues, jaunes, rouges framboise, vertes, etc... Et puis il y a quelque chose dans un coin de la ville, qui brille énormément : c'est l'église. Elle est mignonne comme tout, recouverte de tôle ondulée tout neuve, on dirait une pièce d'argenterie qui vient d'être polichée ! A revoir dans quelques années...
La route qui conduit à ce village est fabuleusement belle. C'est le grand désert. Mais tout au long de cette route, nous pouvons admirer le Rio La Leona, lequel relie le Lago Argentino au Lago Viedma, des montagnes magnifiques, plates, érodées, de pics et parfois très plissées. Certaines ont des allures de flan que l'on vient de démouler... Là encore c'est très beau. Il y a des quantités de couleurs que l'on ne peut décrire.
Ensuite, nous longeons le beau et grand Lago Viedma (1 100 km²), un enchantement de plus et quand, plus loin, nous commençons à voir apparaître le Glacier Viedma, on se régale une fois de plus. Mais la grosse surprise du jour viendra quelques kilomètres plus loin et quand nous l'avons sous les yeux, nous nous arrêtons. Il est là le fameux Fitz Roy.... Quelle belle montagne, à la fois massive et élancées avec tous ses pics tendus vers le ciel.
Le Fitz Roy
Fitz Roy était capitaine à bord du HMS Beagle, un des deux navires britanniques chargés de missions scientifiques entre 1830 et 1832. Il a laissé son nom à ce massif.
Cette montagne, réputée extrêmement difficile, fait rêver bien des alpinistes. Dans les années 50, c'était la montagne à vaincre et le Français Lionel Terray et son équipe y sont venus pour accomplir le rêve de tout alpiniste de cette époque, escalader le mont Fitz Roy (3 405 m). Ce fut une escalade lente et très pénible, mais il y sont arrivés. A propos de cette montagne, Andréas Madsen, danois né en 1881, pionnier des terres australes, disait : « le mont Fitz Roy est la montagne créée par Dieu pour détruire l'orgueil chez les hommes, et leur montrer leurs limites ».
Certaines aiguilles rendent hommage aux pionniers français de l'Aérospatiale qui risquèrent maintes et maintes fois leur vie en traversant les cordillières. Il y a donc l'Aiguille Saint Exupéry (2 558 m), l'Aiguille Mermoz (2 732 m), l'Aiguille Guillomet (2 579 m), mais aussi l'Aiguille Poincenot (3 002 m), alpiniste français mort au cours de l'expédition de Lionnel Terray.
Nous n'en dirons pas plus, l'endroit est spectaculaire, impossible à décrire. En résumé, une autre phrase de Madsen : « l'endroit le plus beau de la terre qu'un homme puisse choisir pour y habiter »....
A chaque fois que nous quittons d'aussi beaux endroits, nous avons le sentiment de partir trop tôt, de ne pas en avoir assez profité.... Mais la route continue.
En quittant El Chalten, nous voyons deux jeunes garçons, bardés de gros sac à dos, qui font du stop, alors, bien sûr, nous nous sommes arrêtés car en cette saison il n'y a pas grand monde sur les routes. Ces deux jeunes gens allaient à Rio Gallegos (comme nous), alors ils sont venus avec nous. Ils étaient tout heureux d'avoir autant de place à l'arrière de Jules pour eux tout seuls. Ce sont des
Cette montagne, réputée extrêmement difficile, fait rêver bien des alpinistes. Dans les années 50, c'était la montagne à vaincre et le Français Lionel Terray et son équipe y sont venus pour accomplir le rêve de tout alpiniste de cette époque, escalader le mont Fitz Roy (3 405 m). Ce fut une escalade lente et très pénible, mais il y sont arrivés. A propos de cette montagne, Andréas Madsen, danois né en 1881, pionnier des terres australes, disait : « le mont Fitz Roy est la montagne créée par Dieu pour détruire l'orgueil chez les hommes, et leur montrer leurs limites ».
Certaines aiguilles rendent hommage aux pionniers français de l'Aérospatiale qui risquèrent maintes et maintes fois leur vie en traversant les cordillières. Il y a donc l'Aiguille Saint Exupéry (2 558 m), l'Aiguille Mermoz (2 732 m), l'Aiguille Guillomet (2 579 m), mais aussi l'Aiguille Poincenot (3 002 m), alpiniste français mort au cours de l'expédition de Lionnel Terray.
Nous n'en dirons pas plus, l'endroit est spectaculaire, impossible à décrire. En résumé, une autre phrase de Madsen : « l'endroit le plus beau de la terre qu'un homme puisse choisir pour y habiter »....
A chaque fois que nous quittons d'aussi beaux endroits, nous avons le sentiment de partir trop tôt, de ne pas en avoir assez profité.... Mais la route continue.
En quittant El Chalten, nous voyons deux jeunes garçons, bardés de gros sac à dos, qui font du stop, alors, bien sûr, nous nous sommes arrêtés car en cette saison il n'y a pas grand monde sur les routes. Ces deux jeunes gens allaient à Rio Gallegos (comme nous), alors ils sont venus avec nous. Ils étaient tout heureux d'avoir autant de place à l'arrière de Jules pour eux tout seuls. Ce sont des
Israéliens, l'un s'appelle Ariel et l'autre Sharon, cela ne s'invente pas ! Ils sont tous les ingénieurs et sont en Amérique latine pour quelques mois. Nous avons passé une longue journée ensemble, car l'étape était importante, près de 500 km dont 40 km de ripios, et avec un vent d'une violence rare. Jules nous a dansé la « Danse du Vent » toute la journée et il en a eu mal au ventre ! Ces jeunes gens ont été très surpris quand nous nous sommes arrêtés pour un « déjeuner sur l'herbe » et que Valérie leur a dit de remballer leurs sandwichs parce que l'on allait faire un vrai repas chaud. Et ils ont été encore plus étonnés lorsque Valérie leur a mis le couvert avec set de table et jolie vaisselle. Au menu : salade mixte, ravioles à la ricotta, fruits et café, sans oublier une bonne bouteille de vin !. Ils n'en revenaient pas que l'on puisse vivre dans Jules comme à la maison. Le soir, avant de nous quitter, ils nous ont demandé d'écrire quelques lignes dans leur carnet de voyage, échange de mails et ensuite photos et re-photos dedans, dehors et devant Jules fier comme tout, une fois de plus, et puis les bisous ! Nous avons beaucoup apprécié leur compagnie. Nous les saluons et leur souhaitons beaucoup de bonheur.
Nous avons décidé de poursuivre notre chemin en reprenant la « fameuse » route n° 3, dont nous n'aurons pas l'audace de vous reparler, bien que nos prochains objectifs se trouvent tout à fait à l'ouest de l'Argentine, presque à la frontière chilienne. Cela nous fait faire un détour de plus de 400 km, mais la route n° 40, qui longe la Cordillère des Andes n'est vraiment pas digne de Jules, et il n'y en a pas d'autre...
Nous avons décidé de poursuivre notre chemin en reprenant la « fameuse » route n° 3, dont nous n'aurons pas l'audace de vous reparler, bien que nos prochains objectifs se trouvent tout à fait à l'ouest de l'Argentine, presque à la frontière chilienne. Cela nous fait faire un détour de plus de 400 km, mais la route n° 40, qui longe la Cordillère des Andes n'est vraiment pas digne de Jules, et il n'y en a pas d'autre...
Rio Gallegos – 80 000 hab. (30 Mars au 1er Avril 2007)
A l'aller, nous avions boudé Rio Gallegos mais cette fois-ci nous décidons de nous y arrêter et de nous y reposer 2 ou 3 jours après la longue journée de route que nous avons eue pour y arriver. Bien nous en a pris, car la ville, malgré son approche vraiment hideuse, nous a beaucoup intéressée. C'est une ville qui semble énergique et qui vit bien. On sent bien que cette ville reçoit les richesses du pétrole et du gaz. On ne peut pas dire que la ville soit jolie, mais il y règne une bonne atmosphère de vitalité, de facilité. Beaucoup de beaux et très beaux magasins, de bars branchés, avec WIFI qui fonctionne (quel pied !), de boîtes de nuit, casino, de grands hôtels, etc... C'est aussi une base militaire importante qui a joué un rôle actif durant la guerre des Malouines. Se ballader dans ses rues et un vrai plaisir, surtout après plusieurs semaines passées dans des zones désertées par les humains. Nous y sommes restés 3 jours.
Nous en avons aussi profité pour aller voir la « Laguna Azul » qui se trouve à 50 km de la ville, dans un paysage lunaire. C'est un magnifique lac de cratère d'un bleu intense. La profondeur de cette lagune est un vrai mystère. Personne n'a réussi à savoir qu'elle est exactement cette profondeur.... L'endroit est beau et nous avions eu tort de le bouder lors de notre précédent passage.
Nous en avons aussi profité pour aller voir la « Laguna Azul » qui se trouve à 50 km de la ville, dans un paysage lunaire. C'est un magnifique lac de cratère d'un bleu intense. La profondeur de cette lagune est un vrai mystère. Personne n'a réussi à savoir qu'elle est exactement cette profondeur.... L'endroit est beau et nous avions eu tort de le bouder lors de notre précédent passage.