Page 1 sur 9
Situé sur la côte Pacifique de l'Amérique latine, le Chili étire ses 4 300 km du Pérou au Cap Horn, avec une largeur moyenne de 180 km. Des frontières naturelles isolent le Chili de ses voisins : il est séparé de l'Argentine par la Cordillère des Andes ; de la Bolivie et du Pérou par le désert d'Atacama. A sa superficie de 756 950 km², qui comprend l'archipel de Juan Fernandez et l'Iles de Pâques, il faut ajouter 1 250 000 km² de l'Antartique.
Ushuaia ► Puerto Natales (du 15 au 17 mars 2007)
Pour cet itinéraire de 780 km, nous avons pris tout notre temps. Nous avons fait un stop de 2 jours à Rio Grande pour les mails et le site. Valérie en a profité pour aller chez le coiffeur se faire couper les cheveux : shampoing (par des mains vigoureuses...) + crème traitante + brushing : 15 pesos, soit moins de 4 euros. A ce prix là on a envie d'y aller tous les jours !
Nous avons à nouveau passé les frontières argentine et chilienne, maintenant nous sommes bien rôdés à cet exercice et en 5 mn le tour est joué. Nous avons également repris notre petit ferry et traverser, une nouvelle fois, le détroit de Magellan. Sur ce ferry, nous avons retrouvé Daniella, une jeune chilienne que nous avions prise en stop 8 jours avant en Argentine : bisous, joie de se revoir, présentation de ses grands-parents, traversée bien sympa avec eux.
La partie chilienne de l'itinéraire a été difficile car, une fois de plus, nous avons dû parcourir 120 km de ripio. Dur, très dur pour Jules et pour nous et quelle poussière partout à l'arrivée.... La panoplie de ménagère a encore était de sortie !
Nous avons à nouveau passé les frontières argentine et chilienne, maintenant nous sommes bien rôdés à cet exercice et en 5 mn le tour est joué. Nous avons également repris notre petit ferry et traverser, une nouvelle fois, le détroit de Magellan. Sur ce ferry, nous avons retrouvé Daniella, une jeune chilienne que nous avions prise en stop 8 jours avant en Argentine : bisous, joie de se revoir, présentation de ses grands-parents, traversée bien sympa avec eux.
La partie chilienne de l'itinéraire a été difficile car, une fois de plus, nous avons dû parcourir 120 km de ripio. Dur, très dur pour Jules et pour nous et quelle poussière partout à l'arrivée.... La panoplie de ménagère a encore était de sortie !
Puerto Natales – 18 000 hab.(18 au 20 mars 2007)
Puerto Natales est pour le Chili ce qu'Ushuaia est pour l'Argentine, c'est à dire le « Bout du Monde ». En effet les 50 km qui terminent la route mènent au Parque Nacional Torres del Paine, sans rencontrer le moindre hameau. Nous finissons par penser que finalement il y a des « bouts du monde » un peu partout....
Puerto Natales, notre première ville Chilienne, est plutôt jolie comparée à toutes les villes que nous avons pu voir avant dans le sud de la Patagonie. Elle est située sur les rives du fjord Ultima Esperanza (bras du détroit de Magellan) dans lequel se reflètent de bien jolies montagnes aux cimes enneigées. Dans le port, devant Jules, ce sont des cygnes blancs à cou noir et des quantités d'oiseaux-canards (?) qui nous tiennent compagnie pendant tout notre séjour. Ici, nous avions un bivouac de rêve et on y a fait de très bons dodos.
Puerto Natales est la ville « camp de base » pour tous les gens qui souhaitent rayonner dans le Torres del Paine et c'est pour cela que nous y sommes venus On y trouve énormément d'agences de voyages qui proposent des trecks de toutes sortes dans ce massif. C'est aussi un point de départ pour faire des excursions en bateau dans les fjords de la patagonie chilienne jusqu'à Puerto Montt. On y rencontre aussi énormément de touristes de toutes nationalités. Et nous, eh bien, nous avons retrouvé nos petits bretons que nous avions pris en stop et nous avons retrouvé également Bruno qui était avec nous sur le bateau. Il faut dire qu'avec Jules, que nous avions garé sur le port pendant notre séjour dans cette ville, nous sommes très vite repérables. En tout cas, on étaient tous contents de se retrouver. Nous avons présenté Bruno à Awen et Antoine et ils ont bien sympathisé. Nous avons passé deux soirées tous ensemble : une fois dans Jules et l'autre fois au restaurant. Cela a été deux soirées bien gaies.
Ce parc de 182 000 hectares a été créé en 1959 et est considéré comme l'un des plus beaux du monde dit-on dans les guides. Il est déclaré « Réserve de la biosphère » par l'Unesco en 1978.
Il est visité tout au long de l'année et il est l'endroit rêvé pour tous les treckkeurs du monde entier. Il fait aussi le bonheur des alpinistes car, si ces sommets ne sont pas très élevés, ils sont par contre réputés très difficiles.
La route pour y aller est en très mauvais état. Plus de 100 km de pistes. Mais à partir du moment où le massif nous a « sauté aux yeux », il n'a plus été question de mauvaise route ou de poussière. Nous étions carrément sous le choc. Antoine qui était venu avec nous a dit : « alors là, le Bon Dieu il ne s'est pas retenu ! ». C'était magique et on s'est vite arrêté pour mieux regarder et digérer et ensuite on a fait des photos.
Nous nous étions installés au camping sur le site où il y avait une atmosphère bien sympatique avec tous ces randonneurs. Nous avions une vue exceptionnelle : le massif devant Jules et le lac turquoise sur le côté, c'était splendide.
Maintenant parler de ce parc va être très difficle. Il est tellement grandiose. Il y a, bien sûr, le massif montagneux qui a lui seul vaut la peine que l'on se donne du mal pour y venir, mais il y a aussi tout un environnement exceptionnel. Les mots sont rares pour décrire cet endroit. Nous avons été subjugués par tant de pureté dans la grande beauté de ce site.
Le massif du Torres del Paine est constitué d'un ensemble de pics granitiques qui s'élancent vers les nuages. Le sommet, le Paine Grande, a une hauteur de 3000 mètres et il est entouré de pics aiguisés appellés « Los cuernos », d'une hauteur de 2600 et 2200 mètres. Mais bien d'autres cimes pointent vers le ciel. L'ensemble du massif était soupoudré de neige...
Nous avons eu la chance d'avoir un temps plutot beau pendant notre visite. Bien sûr, les nuages nous faisaient parfois des « niches », en nous cachant les sommets mais cela ne durait jamais bien longtemps et leur réapparition était toujours un moment d'extase pour nous.
Tout autour de ce massif, ce ne sont que lacs et lagunes aux couleurs magiques, mais aussi rivières, cascades, etc. Nous avons fait quelques balades à pied et ensuite nous avons fait toutes les pistes qu'il nous était possible de faire avec Jules.
Tout au long de nos promenades nous avons vu des hordes de guanacos, pas sauvages du tout, beaucoup d'oiseaux dont quelques beaux rapaces bien difficiles à photographier.
Nous avons eu beaucoup de mal à quitter cet endroit. Deux jours après, nous en avions encore la nostalgie. Nous ne vous en dirons pas plus mais nous allons vous mettre beaucoup de photos et espérons qu'elles vous régaleront.
En quittant ce parc, nous quittons également le Chili.
Pour continuer la promenade, retrouvez-nous dans la rubrique Argentine pour une balade au "Parque Nacionale los Glaciares" où, encore une fois, les merveille de la nature ne manqueront pas.
Puerto Natales, notre première ville Chilienne, est plutôt jolie comparée à toutes les villes que nous avons pu voir avant dans le sud de la Patagonie. Elle est située sur les rives du fjord Ultima Esperanza (bras du détroit de Magellan) dans lequel se reflètent de bien jolies montagnes aux cimes enneigées. Dans le port, devant Jules, ce sont des cygnes blancs à cou noir et des quantités d'oiseaux-canards (?) qui nous tiennent compagnie pendant tout notre séjour. Ici, nous avions un bivouac de rêve et on y a fait de très bons dodos.
Puerto Natales est la ville « camp de base » pour tous les gens qui souhaitent rayonner dans le Torres del Paine et c'est pour cela que nous y sommes venus On y trouve énormément d'agences de voyages qui proposent des trecks de toutes sortes dans ce massif. C'est aussi un point de départ pour faire des excursions en bateau dans les fjords de la patagonie chilienne jusqu'à Puerto Montt. On y rencontre aussi énormément de touristes de toutes nationalités. Et nous, eh bien, nous avons retrouvé nos petits bretons que nous avions pris en stop et nous avons retrouvé également Bruno qui était avec nous sur le bateau. Il faut dire qu'avec Jules, que nous avions garé sur le port pendant notre séjour dans cette ville, nous sommes très vite repérables. En tout cas, on étaient tous contents de se retrouver. Nous avons présenté Bruno à Awen et Antoine et ils ont bien sympathisé. Nous avons passé deux soirées tous ensemble : une fois dans Jules et l'autre fois au restaurant. Cela a été deux soirées bien gaies.
Ce parc de 182 000 hectares a été créé en 1959 et est considéré comme l'un des plus beaux du monde dit-on dans les guides. Il est déclaré « Réserve de la biosphère » par l'Unesco en 1978.
Il est visité tout au long de l'année et il est l'endroit rêvé pour tous les treckkeurs du monde entier. Il fait aussi le bonheur des alpinistes car, si ces sommets ne sont pas très élevés, ils sont par contre réputés très difficiles.
La route pour y aller est en très mauvais état. Plus de 100 km de pistes. Mais à partir du moment où le massif nous a « sauté aux yeux », il n'a plus été question de mauvaise route ou de poussière. Nous étions carrément sous le choc. Antoine qui était venu avec nous a dit : « alors là, le Bon Dieu il ne s'est pas retenu ! ». C'était magique et on s'est vite arrêté pour mieux regarder et digérer et ensuite on a fait des photos.
Nous nous étions installés au camping sur le site où il y avait une atmosphère bien sympatique avec tous ces randonneurs. Nous avions une vue exceptionnelle : le massif devant Jules et le lac turquoise sur le côté, c'était splendide.
Maintenant parler de ce parc va être très difficle. Il est tellement grandiose. Il y a, bien sûr, le massif montagneux qui a lui seul vaut la peine que l'on se donne du mal pour y venir, mais il y a aussi tout un environnement exceptionnel. Les mots sont rares pour décrire cet endroit. Nous avons été subjugués par tant de pureté dans la grande beauté de ce site.
Le massif du Torres del Paine est constitué d'un ensemble de pics granitiques qui s'élancent vers les nuages. Le sommet, le Paine Grande, a une hauteur de 3000 mètres et il est entouré de pics aiguisés appellés « Los cuernos », d'une hauteur de 2600 et 2200 mètres. Mais bien d'autres cimes pointent vers le ciel. L'ensemble du massif était soupoudré de neige...
Nous avons eu la chance d'avoir un temps plutot beau pendant notre visite. Bien sûr, les nuages nous faisaient parfois des « niches », en nous cachant les sommets mais cela ne durait jamais bien longtemps et leur réapparition était toujours un moment d'extase pour nous.
Tout autour de ce massif, ce ne sont que lacs et lagunes aux couleurs magiques, mais aussi rivières, cascades, etc. Nous avons fait quelques balades à pied et ensuite nous avons fait toutes les pistes qu'il nous était possible de faire avec Jules.
Tout au long de nos promenades nous avons vu des hordes de guanacos, pas sauvages du tout, beaucoup d'oiseaux dont quelques beaux rapaces bien difficiles à photographier.
Nous avons eu beaucoup de mal à quitter cet endroit. Deux jours après, nous en avions encore la nostalgie. Nous ne vous en dirons pas plus mais nous allons vous mettre beaucoup de photos et espérons qu'elles vous régaleront.
En quittant ce parc, nous quittons également le Chili.
Pour continuer la promenade, retrouvez-nous dans la rubrique Argentine pour une balade au "Parque Nacionale los Glaciares" où, encore une fois, les merveille de la nature ne manqueront pas.