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Retour vers l'Argentine......

Nous quittons Viña del Mar de bon matin car nous sommes très heureux de retourner en Argentine. Nous adorons l'Argentine, nous vous l'avons déjà dit mais nous vous le répétons encore et il y a de grandes chances pour que nous vous le re-disions plusieurs fois encore.... Nous avons 170 kilomètres à faire pour arriver à la frontière par le Camino International. Après quelques kilomètres nous nous retrouvons en plein brouillard. Il y avait longtemps que nous n'en avions pas vu. Nous avions même presque oublié que cela existait. Et puis, avec le jour qui s'affirme, la brume s'estompe mais nous laisse dans la grisaille. Le parcours se fait, dans un premier temps, au milieu de cultures diverses au ras du sol. Nous ne reconnaissons pas ce qui pousse dans les champs, mais nous n'avons pas honte. Ensuite, se sont des arbres fruitiers et des champs de vaches....Sur la route, beaucoup de marchands ambulants de fruits et légumes et à des prix à Vous couper le souffle, par exemple 1 000 pesos le sac de 8 Kg d'avocats (1,45 euro). Tout au long de notre route, nous avons eu beaucoup de circulation dans l'autre sens, une quantité de camions très impressionnante. Cette route traverse l'Amérique du Sud d'est en ouest en franchissant la Corcillière des Andes.

 

Notre route se poursuit toujours dans la plaine et pourtant nous voyons, depuis un bon moment, face à nous l'impressionnant massif de l'Aconcagua (6959 mètres) et nous avions l'impression que plus on avançait, plus il reculait. Puis nous commençons, enfin, notre montée et a partir de-là tchao l'agriculture. On pourrait presque dire que tout d'un coup la route se met à monter comme si elle était devenue un peu folle. En effet, nous commençons une série de 29 virages en « 8 » sur 10 Km qui nous font gravir en peu de temps 680 mètres.

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Le pauvre Jules fumait tout noir. Ensuite, cela monte toujours mais de façon moins impressionnante. Et puis arrive un tunnel de près de 4 Km. Sous ce tunnel c'est franchement irrespirable, au bout de quelques centaines de mètres, nous avons la gorge, les yeux qui piquent, qui grattent et ça tousse tant que ça peu dans Jules. Géographiquement la frontière entre Chili et Argentine est située dans ce tunnel, mais physiquement elle se trouve quelques kilomètres plus loin. Et ça y est, nous sommes à 3185 mètres d'altitude et à la frontière et il y fait un froid de canard, brrrr brrrr, ça réchauffe !. Cette frontière à des allures de gare routière, elle est couverte et bien sombre. Un douanier nous prend en charge et nous dirige vers un guichet chilien sur la gauche. Nous faisons très rapidement toutes nos petites formalités avec les chiliens et nous devons ensuite passer au guichet argentin de droite et là, heureusement, le douanier se rend compte que nous ne pouvons pas passer, Jules est trop haut. Le plafond et le lieu étaient tellement sombres que nous n'avions pas remarqué ce manque de hauteur. Donc marche arrière et direction la file de bus. Et là, c'est la longue attente qui commence. Les passagers du minibus qui est devant nous ont l'air d'intéresser les douaniers. Tous ces gens doiventétaler sur les tables tout le contenu de tous leurs bagages. C'est très émouvant pour nous de voir toutes leurs affaires dépliées, maltraitées et tout l'étalage qui est fait de tout cela et au regard de tous. En même temps nous pensions, quand cela va être notre tour, si ils veulent visiter tous les placards de Jules, quel bazar ils vont nous mettre....Cela a duré vraiment longtemps et au final deux personnes sont restées à la douane. Enfin ce fût notre tour et tout s'est passé très vite. Ils nous ont donné les papiers d'importation des véhicules à remplir nous mêmes alors que d'habitude ce sont les douaniers qui les font. Une fois ces papiers remplis un p'tit coup de tampon par-ci, un p'tit coup de tampon par-là et le tour était joué. Ils n'ont pas jeté un cil sur Jules, ce que c'est que d'avoir une bonne tête de gens sérieux !

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Et nous voilà donc en Argentine, youpi ! Pour la suite des émotions, rejoignez-nous sur la page Argentine, on vous y attend de pied ferme !