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Vancouver (612 000 hab. - Greater Vancouver 2 300 000 hab.)

 

Cernée en grande partie par l’Océan Pacifique et dominée par la chaine de montagne côtière dont les sommets s’élèvent à plus de 1500 mètres, la ville est plus que séduisante. Sa baie est superbe et les habitants n'hésitent pas à dire qu’elle est la plus belle du monde, mais ils exagèrent un peu malgré toute la réelle beauté et l’ampleur de leur baie.

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Parfois toute bordée de hautes tours et parfois donnant l’impression de se trouver à la campagne, la baie offre bien des contrastes dans ses paysages.

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Vancouver est une ville jeune puisqu’elle ne fait que « flirter » avec les 125 ans. C’est aussi une ville cosmopolite avec environ 65 nationalités qui y vivent ensemble, et ce sont les Asiatiques qui y sont en plus grand nombre avec près de 550 000 personnes.

 

La ville est grande, mais c’est aussi un grand port. C’est le plus important non seulement du Canada, mais aussi de toute la côte Pacifique du continent. Il est plus particulièrement tourné vers l’Asie et principalement vers le Japon. 


Les bateaux de croisières y sont nombreux et font les beaux jours du tourisme. En effet, de Vancouver partent de gigantesques paquebots pour des croisières en Alaska et, chaque année, Vancouver reçoit plus d’un millions de touristes pour les croisières. Pour accueillir ces « monstres », un espace très original a été construit, c’est le Canada Place, avec une structure en forme de vaisseau, c’est très réussi.

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Les nombreuses marinas de la baie sont autant de petits ports de plaisance et on aime le nautisme ici. Dans les marinas de ces régions, bien souvent, l’espace est occupé à la fois par les bateaux de plaisances et par les hydravions, c’est le cas aussi à Vancouver et ils n’y manquent pas.

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Son centre est dominé par une architecture moderne – voire ultra-moderne - avec des tours de verre et d’acier toutes plus belles les unes que les autres. L’austérité n’est pas de mise et chacune, ou presque, de ces tours a sa particularité. Les voir se miroiter les unes dans les autres, ou capter le ciel et les montagnes, c’est voir de jolis tableaux. Dans ces ensembles de tours, « sommeillent » pourrait-on dire, quelquefois de très belles tours art déco, mais il faut faire un effort pour les repérer car elles sont vraiment enfouies dans la masse et c’est bien dommage pour certaines qui sont vraiment très belles.

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La Tour Harbour Centre est assez originale avec une espèce de soucoupe volante juchée sur son toit. De cette « soucoupe volante », toute vitrée et à une hauteur de 167 mètres, on peut admirer toute la cité avec une vue à 360°. Très jolie aussi la ville vue d’en haut ! Et l’on peut voir à quel point elle est étendue.

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De petits quartiers avec des édifices de deux étages maximum, sont des lieux de shopping élégants où les restaurants et cafés se marchent sur les pieds. Ces quartiers sont très agréables et entrainent le visiteur à pas lents.

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La ville chinoise est plaisante avec ses nombreux étalages colorés, ses magasins d’herbes médicinales, son marché, et son jardin pour la méditation. Cela dit, on la sent bien moins chinoise que les autres villes que nous avons pu voir ailleurs, bien que sa population soit réellement et presque entièrement asiatique.

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Un autre quartier que nous avons apprécié dans cette ville est celui de Granville, presqu’île au cœur de la ville où se côtoient locaux, artisans, artistes, musiciens, 

02_camembert.jpgétudiants et touristes. Nous y avons trouvé un bon boulanger français ! Tout ce petit monde s’est installé dans un amalgame d’anciennes usines et de bâtiments en tôle ressuscités. Le tout est une réussite et le quartier est vraiment charmant. Installé dans un ancien entrepôt, un superbe et grand marché, très bien achalandé, a particulièrement retenu toute notre attention. Et pour cause, il y avait là, un fromager qui ne vendait que du fromage français, des fromagers italiens et des 01_livarot.gifcharcutiers italiens avec du bon jambon San Daniel et de délicieux saucissons. Chez le fromager français, nous avons acheté du livarot et du camembert que nous avons dégusté avec les délicieuses baguettes du boulanger français. A côté du boulanger français, il y avait une cave avec des vins français, on vous laisse deviner si nous avons ou pas acheté du vin… En tout cas, nous avons vécu de « délicieux » moments à Vancouver !

 

Désolés, nous n’avons de photos de ce quartier, car nous y allions pour la « bouffe » et nous ne pensions qu’à prendre nos cabas !


Vancouver c’est aussi une ville où les espaces verts tiennent une grande place. Nous avons particulièrement apprécié le grand parc « Stanley Parc » d‘une superficie de 405 hectares situé à la pointe d’une péninsule et près du cœur de la ville. La promenade qui longe l’océan, fait près de 10 kilomètres et ces 10 kilomètres nous montrent de belles facettes de la ville et de sa baie.

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Pour trouver la tranquillité, il suffit d’emprunter l’un des nombreux sentiers qui parcours ce parc et permettent de se retrouver en pleine forêt avec des arbres gigantesques.

 

La colline de Burnaby, elle aussi, est un magnifique espace vert et plus encore car c’est une forêt primaire avec des arbres majestueux et des sous bois bien garnis. De son sommet la vue sur la baie est saisissante et l’on peut y admirer, outre le quartier des affaires avec ses tours, les nombreuses mini villes qui constituent le grand Vancouver, lesquelles ont leurs maisons qui descendent en cascades, à flanc de montagne, au beau milieu de la forêt. Ici, on peut très vite « s’égarer » dans la forêt. Nous avons beaucoup aimé la colline de Burnaby.

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Dès que l’on s’éloigne un peu du micro centre, Vancouver devient une ville très verdoyante et ses belles avenues toutes bordées de jolies maisons aux jardins pimpants et fleuris sont des lieux de promenades particulièrement agréables.
 

Côté culturel il y a tout ce qu’il faut pour attirer le visiteur curieux de l’art des civilisations passées et de l’art moderne. Nous avons été un peu négligents de côté là et nous sommes contentés de l’ « UBS Museum of Anthropology ».


Avec ce musée cela commence fort car le bâtiment lui-même est une pièce de musée. Construit de verre et de béton pour que la lumière dévoile au mieux tous les objets exposés dans le musée, il s’intègre très harmonieusement à l’environnement forestier de la colline où il est situé.

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Beaucoup de choses à voir dans ce musée avec des expositions temporaires de 4863_vancouver.jpgpeintures, de « chinoiseries » et autres céramiques européennes. Mais le plus intéressant, pour nous dans ce musée, c’est sa magnifique collection consacrée à l’art amérindien.

 

 La grande salle des Totems avec un mur de verre de 15 mètres de haut révèle par ses différentes pièces exposées toute l’étendue et la beauté de cet art. Mais il n’y a pas que des totems et bons nombre d’autres objets, tels des masques, des coffres, de l’artisanat et des poteries, etc… présentent tout autant d’intérêt et même parfois plus.

 
C’est dans ce musée que nous avons été le plus intéressés, et même très intéressés par cet art, et que, finalement, nous pensons l’avoir vraiment découvert ici.

Vancouver fait aussi les beaux jours du cinéma nord américain puisque, aujourd’hui, un grand nombre de cinéastes américains ont installés leurs studios à Vancouver. En effet, le gouvernement de la province offre des avantages fiscaux intéressants et la parité des monnaies faisant le reste, les coûts de production étant des plus intéressants, il y a du monde dans les studios. De plus, la région est superbe et offre une multitude de paysages pour les tournages à l’extérieur. Vancouver n’est pas encore Hollywood mais cette industrie est très importante et en croissance constante.
 

Vancouver a tout pour que l’on s’y sente comme chez soi et c’est tellement vrai qu’il est bien difficile de la quitter. Nous avons adoré cette ville dont son charme rivalise tour à tour avec son élégance et son raffinement. Vancouver c’est aussi le nom de l’île d’en face, alors, allons voir de quoi à l’air l’Île de Vancouver.

 

Pour finir, Vancouver et ses habitants sont fiers et tout excités car la ville reçoit en 2010 les Jeux Olympiques d’Hiver. Nous leur souhaitons un plein succès pour cette belle fête du sport car ils y mettent tout leur cœur.

 

 

Île de Vancouver
 

La traversée a été plutôt grisouille… Les montagnes nous ont montré une « bobine » bien sombre, mais comme elles ont du caractère elles ont su s’imposer et nous les avons trouvées bien belle.

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Cette île émerge du Pacifique à environ deux heures et demie de ferry de la ville de Vancouver. C’est la plus grande île de la côte Pacifique du continent Nord Américain. Elle a une superficie de 32 261 Km2 (c’est plus grand que la Belgique), avec une longueur de 502 kilomètres du nord au sud et une moyenne de 100 kilomètres d’est en ouest. Le pourtour de sa côte fait 3 440 kilomètres. C’est une île montagneuse et son plus haut sommet, le Mont Golden Hinde, a une altitude 2 200 mètres.

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Environ 700 000 personnes habitent sur cette île. 90 % de la population est concentrée sur la côte est. La moitié nord de l’île est habitée par moins de 3 %. Le reste de la population est réparti dans une poignée de petits villages le long de la côte Ouest. La communauté francophone de l’île compte environ 12 000 personnes, mais la francophonie a bien d’autres adeptes puisqu’elle attire plus de 50 000 francophiles.
 

L’île est très sauvage, savamment et joliment déchiquetée, échancrée avec de nombreux bras de mer, tels des fjords. Sa côte Ouest en compte 31.

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Sa particularité c’est qu’elle est très, très boisée. En effet, sur cette île la forêt couvre 88 % du territoire et ce sont les roches, les broussailles et les marécages qui suivent avec 6 %, puis, 2 % de lacs et de rivières, et pour finir, seulement 4 % de la superficie de l’île sont occupés par des terres cultivées, des villes, des aéroports et des sites industriels.

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Du coup, rien d’étonnant à ce que l’industrie forestière soit une des principales sources de revenus de l’île à laquelle s’ajoutent la pêche, l’agriculture et le tourisme en croissance constante.
 

Nous débarquons à Nanaimo, deuxième ville de l’île, avec environ 75 000 habitants. Si l’on n’est pas plongeur, la cité ne présente aucun intérêt bien que l’activité portuaire la rende frétillante, mais ce n’est pas suffisant pour nous retenir et nous filons plus loin.

 

Plus loin, le choix est vite fait car il n’y a que deux routes principales (et quelques pistes) sur cette île. L’une qui parcours l’île sur toute sa longueur et l’autre, la Pacific Rim Highway, qui traverse l’île, d’est en ouest, légèrement en biais. C’est celle-ci que nous choisissons en premier.

 

Dès que nous sortons de la ville, nous entrons dans la forêt et elle ne laisse la place qu’à de petits lacs, marais ou rivières. Le temps n’est pas terrible, terrible, mais tout de même de temps à autre de petites éclaircies nous permettent d’admirer la montagne.

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Nous finissons par arriver au sommet et la descente est fabuleuse. La route est « accrochée » à flanc de montagne et ce ne sont que des échappées vers des rivières et des lacs tout entourés de massifs puissants et quand ce sont des bras de mer qui s’infiltrent dans les terres et qui absorbent les nuages, c’est plus beau encore.

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Ces magnifiques paysages, intacts, durent des kilomètres, c’est un vrai régal et le bleu dans le ciel est de la partie. La route finit par s’égarer dans la Péninsule de Long Beach et que c’est beau. Au cours du trajet, nous faisons un halte déjeuner et promenade à la plage de Long Beach.

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Long Beach, bien évidemment, c’est une grande plage de sable blanc et elle ne fait pas moins de 11 kilomètres. Elle est bordée par la forêt. A cet endroit, l’océan est dangereux et d’une rare violence. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder tous les gros troncs d’arbres qu’il charrie et qu’il jette sur la plage telles des allumettes ou qu’il reprend à la vague suivante. Il y a également 11 kilomètres de troncs d’arbres. La marée est très importante, elle fait plus d’un kilomètre à marée basse. La puissance des vagues est telle que le niveau du sable varie de deux mètres entre l’été et l’hiver, c’est dire. Du coup, nous n’y avons même pas mouillé un orteil et d’ailleurs, il vaut mieux marcher à au moins 10 mètres du bord pour ne pas être éclaboussé.

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Dès que l’on voit cette plage, on ne pense qu’à une chose, aller faire une grande et belle balade et on ne s’en est pas privé. C’est l’occasion de découvrir les coquillages, de voir d’impressionnants calamars géants échoués, les algues et puis aussi les surfeurs, car ils aiment ça, eux, les eaux déchainées et certains maîtrisent tellement bien la vague que lorsqu’on les regardent on ne voit plus le temps passer et c’est le jour baissant, qui nous rappelle à l’ordre. Très, très belle plage, mais pas vraiment recommandée pour la bronzette, le vent est le maître des lieux !

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Ca décoiffe pas mal la plage de Long Beach et cela met du rouge aux joues mais que cela ravigote ! Bon, on aurait quand même bien aimé un chocolat chaud et des brioches au retour…
 

Encore quelques kilomètres et c’est la fin de la péninsule et c’est le village de Tofino qui se montre et que c’est grandiose l’arrivée sur ce village du bout du monde.

 

Ce petit village  de pêcheur de 1650  habitants  a vraiment un charme fou. Tout y est petit, les baies, le port, les îlots, les maisons, les rues, mais   les poissons sont énormes !

 

Les paysages marins sont merveilleux avec des bras de mer qui se promènent comme des fleuves et qui enserrent bon nombre de petits îlots.

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Pour donner un cachet particulier à ce bel environnement, certains sont venus poser leur maison sur pilotis ou carrément flottantes au beau milieu de l’eau. C’est ravissant et charmant à souhait.

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D’autres, ingénieux, ont installé solidement une barque en surplomb sur la rive et y ont construit leur maison. Original, on aurait aimé visiter…

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Dans la rue principale, la grande majorité des maisons est également sur pilotis et sont construites en bois et c’est la couleur qui fait la magie du tout.
 

Difficile de savoir dans ce village quel est le meilleur endroit pour avoir le plus joli point de vue, mais ce qui est sûr, c’est que le petit port est particulièremdent gâté de ce côté-là.

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Tofino est une destination touristique tout au long de l’année et c’est aussi un spot de surf très apprécié et recherché.

Nous avons dégusté ce petit paradis de la forêt et de l’océan pendant deux jours, on en a raffolé !

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Après cela, c’est le retour vers la côte est et par la même route. Alors, il n’y a rien à dire sur une partie du parcours, cela repose un peu ! Que c’était bon de revoir tous ces merveilleux paysages.
 

Une fois arrivés sur l’autre route, la grisaille nous retombe dessus, et elle fait ça assez discrètement et prend son temps : le blanc s’installe de place en place dans le ciel, puis le blanc prend de plus en plus d’espace, ensuite, par endroit, le blanc devient gris, c’est pas mauvais pour les contrastes, et pour finir, c’est la galère, c’est carrément du gris noir.

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Mais bon, si on regarde bien, on peut voir que malgré toute cette grisaille, certaines plantes savent capter les rayons solaires et donner ainsi une touche d’éclat au paysage. Evidemment, pour les montagnes c’est une autre histoire. Quant à l’eau, c’est un miroir, alors si il n’y a que du sombre, elle ne peut faire autrement que nous montrer une frimousse sombre. En regardant bien, c’est quand même plutôt harmonieux.

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Pour la suite du parcours, la grisaille est moins gênante car nous allons plonger dans une forêt primaire dans laquelle d’immenses arbres ne nous permettront pas de voir le ciel.

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Cathedral Grove, c’est le nom de cette forêt pluviale. Il y a plus de 1000 ans toute l’île était recouverte par ce genre de forêt. Effectivement, on n’y voit pas le ciel. Les arbres sont gigantesques et droits comme des i. Leur taille en moyenne atteint 70 mètres certains font plus. Bon nombre d’entre eux sont plusieurs fois centenaires. Le plus vieux d’entre eux, 800 ans, atteint presque 80 mètres et fait plus de trois mètres de diamètre. Ces géants sont des sapins Douglas, mais d’autres arbres sont également présents comme les thuyas géants et les sapins du Canada. Beaucoup sont au sol, soit frappés par la foudre, soit victimes de violents orages. La plupart de ces arbres sont couverts de mousses ou de lichens et cela allège bien leur silhouette.

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Le sous-bois est particulièrement bien garni en plantes mais ce sont les fougères qui prennent le plus de place et elles sont d’un vert presque fluo.

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Après cette petite récréation bien verdoyante qui nous a fait oublier un temps la grisaille, nous reprenons notre « belle » route bien sombre et allons nous réfugier dans la ville principale de l’île : Victoria.
 

 

Victoria
 

Située à la pointe Sud de l’île, Victoria et ses 11 municipalités avoisinantes comptent environ 325 000 habitants. Cette grande ville insulaire doit son dynamisme principalement à son titre de capitale de la province de la Colombie Britannique. Le Gouvernement de la province et toute l’administration qui l’accompagnent sont, non seulement, une manne financière pour l’île, mais lui confèrent un statut qui ne peut qu’affirmer l’importance et l’intérêt que la province lui porte malgré son éloignement du continent, tout de même bien réel.

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Victoria est reliée au continent par des bateaux, des avions style jet et toute une armada d’hydravions taxis au départ de Vancouver.
 

Propriété de la Compagnie de la Baie d’Hudson lors de la fondation du Fort Victoria en 1843, l’île de Vancouver devint Colonie de la Couronne Britannique en 1866. Elle a été ainsi nommée en l’honneur de la Reine Victoria.

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Alors, cela n’étonnera personne si l’on dit que l’on sent vraiment plus qu’ailleurs au Canada, l’esprit britannique dans cette ville. Bien des choses y rappellent l’Angleterre à commencer par son architecture victorienne avec, le plus souvent, les briques comme matériaux de construction. Ma foi, c’est plutôt réussi et plaisant. Ensuite, les beaux jardins et leurs collections de roses, les salons thé bien cosy, etc, etc…, sans oublier les Pubs. Mais, Victoria cherche désormais à changer d’image, préférant mettre en avant son héritage tissé de cultures autochtones, asiatiques et européennes. C’est vraiment ce qui ressort des échanges que nous avons pu avoir sur place.
 

La ville gravite tout autour du port et de la baie. Le centre est constitué de bien jolies rues à l’architecture victorienne. D’anciens entrepôts et autres bâtiments, bien restaurés, sont des lieux de shopping agréables, surtout quand c’est bien gris dehors ! Nous les avons consciencieusement arpentés et plusieurs fois !

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L’un des « must » de la ville et son fameux hôtel de luxe « Fairmont Empress », de renommée internationale, qui a vu le jour au tout début du 20ème siècle. Très jolie bâtisse garnie de vigne vierge et entourée d’un magnifique jardin. Nous pensions y prendre le thé, mais c’était 50 Euros la tasse de thé ; un peu cher quand même.

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L’autre bâtiment impressionnant de la ville est le « Parliament Bulding » qui est aujourd’hui le siège de l’Assemblée Législative de la Colombie Britannique. Cet imposant bâtiment d’une longueur infinie et tout en pierres fut opérationnel en 1898. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il est imposant et majestueux avec sa coupole surmontée de la statue dorée de Georges Vancouver. De très beaux jardins entourent ce bâtiment et la Reine Victoria, tout de bronze vêtue, y trône sur un haut piédestal.

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Les contours de la baie de la ville sont des promenades magnifiques et l’on ne s’y ennuie pas. Il y toujours un bateau ou, plus fréquent encore, un hydravion, qui part ou qui revient. Une foule de restaurants et de cafés avec terrasses sur la baie sont difficilement évitables et l’on s’est lâchés plus d’une fois…

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Les parcs aussi sont beaux et tellement grands à Victoria. Nous avons bien apprécié ceux du bord de mer et y avons fait de bonnes marches mais en avons découvert toute l’ampleur avec Jim. Les bords des parcs sont des lieux de résidences privilégiés et l’on peut y avoir une idée de la richesse de la ville et d’une bonne partie de ses habitants. Et puis aussi, dans ces endroits, plus encore qu’en ville, on peut se rendre compte combien Victoria est une ville chic et même très chic.
 

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Après cela, c’est le retour à Vancouver et nous ne pouvons nous retenir d’y rester encore deux jours et nous les passons sur la Colline de Burnaby.
 

Après ces deux jours, le Canada c’est fini, la frontière avec les USA est à moins de 40 Kilomètres.

 

 

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Alors le Canada, nous l’avons adoré. C’est un pays magnifique fait de multiples facettes, mais toutes superbes. Nous avons aimé ses gigantesques forêts, ses vastes plaines, ses belles routes à l’horizon toujours plus lointain, ses fabuleuses rocheuses, ses glaciers et tellement adoré tous les magnifiques lacs et rivières aux eaux enchanteresses, quant à sa faune, elle nous a émerveillés et plus particulièrement les ours, mais aussi les saumons… Vous saurez pourquoi en Alaska.

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Le Canada ne serait pas ce qu’il est sans les Canadiens. Le peuple de ce pays a, lui aussi, de multiples facettes. En effet, dans ce grand pays, les origines de la population actuelle sont principalement européennes, essentiellement anglaise et française. Bien souvent, quand nous côtoyons les gens, nous avons vraiment le sentiment de parler avec des Français ou des Anglais, mais nous sentons également dans ce pays, la forte influence du pays voisin, les Etats-Uni. Pour schématiser la personnalité canadienne, on pourrait dire que les Canadiens sont des gens qui pensent un peu comme des Français, qui se comportent un peu comme des Anglais, mais qui, en tout état de cause, fonctionnent comme des Américains. Cela changera probablement avec le temps car les Asiatiques sont friands du Canada et y sont bien acceptés
 
 
Mais qu’ils soient donc comme ils en ont envie, on les adore et tout le monde les adore, tant ils sont chaleureux et savoureux.

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Des regrets ? Oui, deux. D’abord le pays est trop grand et nous avons laissé beaucoup de choses de côté. Ensuite, tout au long de notre voyage, les Canadiens nous ont dit : attention à l’original, c’est un animal agressif, attention aussi de ne pas lui rentrer dedans en voiture cela fait d’énormes dégâts ; l’orignal vous en verrez partout, etc… L’orignal on en rêvait presque. Nous n’en avons pas vu un seul, si ce n'est que sur les panneaux routiers.

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Un coup de griffe ? Oui. Dans tous les endroits touristiques du pays on nous parle et on nous vente les « Peuples des Premières Nations », c’est comme cela qu’on appelle ici les Amérindiens. Partout on leur fait des musées avec totems, masques, etc…, des tas de boutiques vendent leur artisanat et tutti quanti. Pour nous, les amérindiens du Canada sont l’Arlésienne du pays. A tel point que nous avons souvent pensé qu’ils n’étaient que des « fantômes touristiques » de profit et ce n’est probablement pas loin de la vérité. Alors, où sont-ils ? Tout simplement dans des réserves pour la plupart et loin de tout... et de tous.
 

Pour terminer sur une note positive, le pays le mérite, allez tous au Canada, il est si beau. A souhait, vous pourrez « jaser » ou « to have a chat », mais aussi «magasiner» ou «to go shopping», quelque soit ce que vous choisirez de faire, vous vous ferez des « Chums » ou des « Friends ».

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 Fin de canada