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Québec (501 000 hab.)


C’est Jacques Cartier qui a été le premier français à venir ici en septembre 1535, dans ce petit village, peuplé d’Amérindiens, qui s’appelait alors Stadacona. Mais, c’est Samuel de Champlain qui fonda officiellement la ville de Québec, le 3 Juillet 1608. Elle devint, alors, la capitale de la « Nouvelle France ». Puis en 1759, après batailles et batailles pendant 7 ans, la France a livré Québec aux Anglais. Aujourd’hui, la ville de Québec est le haut lieu de la francophonie en Amérique du Nord. 

Elle a été la capitale de la « Nouvelle France » et elle est maintenant la capitale de la Province du Québec. C’est une des villes les plus prospères du Canada.

Installée sur la rive du Saint Laurent, la ville comprend la vieille ville, elle-même constituée de la « Basse Ville » sur les bords du Saint Laurent et de la « Haute Ville », perchée au sommet du « Cap Diamant » et pour finir la nouvelle ville, moderne.

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Québec, dès qu’on y entre, c’est tout de suite le charme, l’élégance et le plaisir qui s’en dégagent et cela n’est pas seulement dû aux Français, mais également aux Anglais qui ont poursuivi l’embellissement de la ville et à qui l’on doit la forteresse et ses fortifications qui dominent une partie de la ville et le Saint Laurent, ainsi qu’aux Canadiens qui ont su préserver ce patrimoine, le restaurer quand c’était nécessaire et l’embellir. Tous ont réussi.

 

La forteresse a été édifiée par les Anglais entre 1820 et 1832, mais elle n’a jamais servie (ils devaient encore avoir peur des Français). Ses fortifications sont majestueuses et importantes et elles sont doublées de remparts qui encerclent toute la Ville Haute. De Jolies portes d’accès ornent les vieux quartiers ici et là. Aujourd’hui l’intérieur des fortifications est transformé en « jardin public ». C’est un bel endroit pour se promener et qui offre de partout de jolies vues sur la ville et sur le fleuve.

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La Ville Haute
, c’est le cœur du vieux Québec et c’est le Château Frontenac qui la domine et c’est un hôtel grandiose. Ce majestueux et imposant édifice (il ne rentre pas en entier dans l’appareil photo !) qui semble prendre tout l’espace a été conçu par l’architecte Bruce Price pour la Compagnie des Chemins de Fer Canadienne Pacifique à la fin du 19ème siècle. A l’époque, cette Compagnie a fait édifier dans différents endroits du pays, quelques beaux châteaux hôtels pour encourager le tourisme de luxe, avec une double vocation faire fonctionner ses trains et remplir ses hôtels. C’est aussi un lieu chargé d’Histoire Le Château de Frontenac a ouvert ses portes en 1893 et il est toujours très actif.

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Aux pieds de ce bel hôtel se termine la « Promenade des Gouverneurs. Cette promenade en planches d’une bonne longueur, à ras la falaise est très belle et domine le Saint Laurent. Des kiosques en fer forgé ouvragé font figure de salon de repos sur tout son parcours. De même, elle attire tous ceux qui participent au bon plaisir des touristes comme les vendeurs de souvenirs et certains artistes.

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Dans cet environnement se situe aussi l’Hôtel du Parlement de la province du Québec. C’est un magnifique édifice de style Second Empire et sa façade abrite dans ses niches les personnalités qui ont marqué l’histoire du Canada. (Autrefois, y figuraient les statues des Français qui ont fait l’histoire de la Nouvelle France, comme Cartier, Champlain, de Laval et bien d’autres). Son entrée principale est desservie par un escalier en fer à cheval. Jardin et jets d’eau complètent le tableau. (Encore un bâtiment que l’on ne peut faire rentrer en entier dans l’appareil photo !).

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La Ville haute c’est aussi des monastères, des couvents, des églises et des musées, mais ce qu’elle de plus attrayant ce sont ces rues, ruelles, places et placettes.

C’est d’abord la Place d‘Armes qui s’invite à la découverte dans notre circuit. C’est, malgré son nom et son importance dans la ville, une toute petite place, « déguisée » en jardin public et qui n’offre que peu de regard sur son environnement, tant elle boisée, si ce n’est sur quelques toits très colorés des maisons environnantes en contre bas. C’est une très jolie place et les musiciens bohèmes de la ville semblent l’avoir adoptée.

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Tout le charme de la Ville Haute trouve son apogée dans les rues et ruelles. Elles sont belles, joyeuses, très animées et tellement coquettes. Partout, les fleurs sont de mise. Les maisons ne font pas plus de deux étages ; la plupart sont en pierre. Dans certaines rues, on pourrait se croire à Saint Malo. Cette ville est un vrai joyau architectural, tout y est harmonieux.

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Le shopping y est de qualité et même de grande qualité. Impossible donc de résister au lèche-vitrine, pas plus que de résister aux belles terrasses de certains restaurants et cafés. La Rue Saint Louis n’a plus de secret pour nous, on s’y est bien lâchés !

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Entre les deux quartiers, Haute Ville/Basse Ville, se trouve la Place Royale, toute petite, mais tellement mignonne, toute dallée de pierres et entourées de maisons de pierres toutes fleuries et chaque coin a sa terrasse de restaurant. En son centre, prône ( ?), trône ( ?) le buste du bon Roi Soleil et, du coup, le musicien du coin est un harpiste ! C’est notre endroit préféré à Québec. 

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La Basse Ville
, à l’origine, était un comptoir de fourrures établi par Champlain au début du 17ème siècle. Elle est bien différente de la Haute Ville. D’abord, on la sent beaucoup plus « toutous » avec des tas de petits bazars divers et variés où les « toutous » peuvent trouver des tas de bricoles pas chères. C’est aussi un quartier que les artistes aiment à fréquenter et à vivre et les galeries et boutiques d’art y sont en grand nombre. La topographie est aussi un peu différente, les rues sont beaucoup plus étroites et les escaliers ne manquent pas. C’est également un très joli quartier avec beaucoup de caractère. Le Château Frontenac visible de partout, semble parfois l’écraser. Ici, il démontre beaucoup de puissance et aussi d’orgueil, mais il a de quoi le faire.

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Dans les vieux quartiers les artistes peintres se sont « déchainés », si l’on peut dire, et le résultat est de magnifiques murs en trompe l’œil, vraiment réussis.

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Et puis, il y a le Québec moderne avec de très beaux immeubles et au-delà toutes les zones résidentielles très agréables et très boisées.

Québec est vraiment une très belle ville, particulièrement intéressante et c’est une grande séductrice. Nous l’avons adorée.

Les vieux quartiers de la ville, sont classés au Patrimoine Mondial Culturel de l’Humanité par l’Unesco.

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Après cette belle ville, allons voir ce qu’il en est de Montréal !

Nous avons hâte d’y être car nous devons retrouver nos amis voyageurs, Lise et Michel, qui sont maintenant chez eux et qui nous attendent. Lise a calculé que pendant leur année en Amérique du Sud, nous avions passé 35 jours au même endroit, souvent côte à côte, entre l’Argentine, le Pérou, la Bolivie et la Colombie. Cela crée de vrais liens d’amitié.

Mais, avant la grande ville, nous allons faire une halte d’une journée à Trois Rivières.

Trois Rivières est une ville de taille moyenne (125 600 hab.), mais importante économiquement dans la région. Elle aussi a été au 17ème siècle un comptoir d’échanges pour les fourrures, de même qu’elle fût de camp de base de nombreux grands explorateurs.

Mais elle a été et elle est avant tout la capitale mondiale de la fabrication du papier journal. Il y a quelques années encore les usines à papier y étaient très nombreuses mais, aujourd’hui, mondialisation oblige il n’en reste que trois, mais trois gros groupes. Nous avons essayé de visiter une des ces usines mais nous n’y sommes pas arrivés, dommage car c’est pour cela que nous sommes passés ici.

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Cette ville est installée sur la rive nord du Saint Laurent, au confluent de la rivière Saint Maurice, laquelle se divise en deux pour contourner deux îles, et ainsi nous nous retrouvons avec trois rivières, d’où le nom de la ville, simple comme bonjour !

Cette ville est très plaisante. Nous y étions avec grand beau temps, et les habitants devaient être tous dehors tant il y avait de monde dans les rues et dans les espaces verts. Sur les bords du Saint Laurent une magnifique, longue et large promenade était bien envahie également par les promeneurs et les sports nautiques y aller bon train sur le fleuve.

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Trois Rivières n’est plus une ville du passé car elle fut ravagée par un incendie en 1908 et il ne reste plus rien de ses anciens édifices, si ce n’est le Monastère des Ursulines.

Aujourd’hui, c’est une ville bien aérée avec de larges rues bordées de petits immeubles principalement en briquettes rouges. C’est assez réussi et la ville ne manque ni de charme ni d’harmonie.

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Le secteur portuaire est d’importance et particulièrement actif. Le port compte 13 grands quais ouverts toute l’année et une telle quantité de silos…

La ville n’est pas sans intérêt sur le plan culturel avec ses musées, dont l’intéressant Musée de la Culture populaire, mais aussi avec l’organisation et l’animation du Festival international de la Poésie et d’autres encore.

Nous avons bien aimé notre journée passée ici, même si nous n’avons pas pu visiter d’usine.

Maintenant, on file à Montréal ! 

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Montréal (1 638 000 hab. – 3 750 000 avec sa banlieue)

Evidemment, tout de suite, on file se « planquer » chez Lise et Michel et Jules est très beau dans leur jardin, quel aubaine ce bivouac dans une grande ville ! Nous avons été très heureux de nous retrouver et Lise et Michel nous ont concocté un petit programme et c’est donc avec eux que nous visiterons la ville et ils ont une documentation impressionnante sur leur ville.

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Montréal est une île, la plus grande, de l’Archipel d’Hochelaga qui compte 75 îles et îlots. Elle est bordée par la rivière des Prairies, le fleuve Saint Laurent et la rivière des 1000 îles, ce qui permet à Montréal d’avoir environ 266 kilomètres de rives et tellement de bateaux !

Quand Jacques Cartier découvrit Montréal en 1535, c’était un petit village d’indiens Iroquois qui s’appelait Hochelage. C’est seulement en 1615 que Champlain évoque l’idée d’une nouvelle ville sur le Saint Laurent à des fins d’évangélisation des Indiens de la Nouvelle France. L’idée fait son chemin et en 1642 les Français s’y installent et font de la ville un nouveau comptoir de fourrures. La Nouvelle France à Montréal aura eu la vie courte puisqu’en Septembre 1760 « Messieurs les Anglais » prenaient également possession de cette région.

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Aujourd’hui, la bourgade d’autrefois est devenue une grande métropole moderne et trépidante avec une population issue des quatre coins du monde. C’est une ville résolument tournée vers l’avenir et vers le progrès, sans pour autant oublier son passé. Elle est aussi très « branchée » vers l’international et d’importants événements s’y déroulent régulièrement.

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Lise et Michel nous ont « trimballés » pendant trois jours dans leur belle ville et nous avons pu voir combien elle est tout en contraste avec ses quartiers victoriens, ses monuments néogothiques et ses beaux gratte-ciel au design ultra moderne. D’autres contrastes encore sont visibles avec ses villes dans la ville comme la « Petite Italie » ou le quartier chinois.

Bon, c’est un peu « ligth », c’est vrai, pour décrire une aussi belle et aussi grande ville. Mais, le Scribe est atteint du « syndrome de la page blanche » et rien ne vient, rien ne sort. Il faut dire que Montréal est un gros morceau et plutôt que de faire mal, contentons nous de peu. Alors, pardon, Montréal, tu méritais vraiment beaucoup mieux.

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Cela dit, ne passons pas sous silence la « Ville souterraine » de Montréal qui est tout de même une véritable curiosité pour nous. C’est en fait un vaste réseau piétonnier qui se déploie sur 33 kilomètres sous le centre ville. Les lignes de métro, de train de banlieue et les bus y convergent. Le réseau est aussi relié à 40 salles de spectacles. Alors l’hiver à Montréal, même avec moins 30°, on peut s’amuser, « magasiner », faire du sport, etc… sans avoir froid !

Cette ville souterraine a commencé à prendre forme en 1962 avec, ensuite, plusieurs phases de développement dont une particulièrement spectaculaire avec la mise sur pilotis de la Cathédrale Christ Church pour permettre de creuser ses fondations et d’y installer un centre commercial. Les photos de cette phase sont exposées et c’est franchement édifiant de voir le travail qui a été fait pour sauvegarder cette cathédrale.

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Et puis aussi les très beaux « restes » des jeux olympiques de 1976, comme le stade, immense édifice de béton, en forme de dôme, dominé par une haute tour inclinée (175 mètres), la plus haute du monde. C’est un magnifique ouvrage et nous sommes « vachement » fiers, l’architecte est Roger Taillibert, un Français !

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Et puis encore, un petit mot sur le Parc du Mont Royal. Nous l’avons vu de jour et de nuit. De cette colline de 233 mètres l’on a une vue magnifique sur la ville et la nuit que Montréal est belle avec son visage tout éclairé. 

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Ce parc est vraiment splendide. Il a été conçu par Frederick Law Olmsted créateur de plusieurs grands parcs, dont Central Park à New York. L’inauguration de ce parc a eu lieu en 1876.

Cette colline est un des plus beaux quartiers résidentiels de la ville et les « demeures » que l’on peut y voir sont souvent à couper le souffle. La colline se partage aussi, entre autres, avec universités, cimetières et l’Oratoire.

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Encore merci Lise et Michel, vous avez été des « guides » parfaits, c’est vrai, mais vous avez été avant tout des « hôtes » chaleureux et amicaux. Nous avons eu beaucoup de plaisir à pouvoir « jaser » de nouveau avec vous au cours de ce séjour.

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ENQUETE : « Je me souviens »

Alors Détective Ursule Karott et Docteur So What, ne serait-il pas temps de vous mettre en action pour nous dire ce que signifie cette formule : « Je me souviens » que l’on voit sur toutes les plaques d’immatriculation des voitures de la province  de Québec ?

Y-a qu’à demander, c’est fait !

Effectivement, au Canada, et différemment pour chaque province, les plaques d’immatriculation comporte un slogan, une formule, un symbole, va savoir …. Mais on a essayé de savoir le pourquoi du comment du « Je me souviens » de la plaque québecoise.

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Tout d’abord, le « Je me souviens », n’est ni un slogan, ni une formule, ni un symbole, bande d’ignares, c’est tout simplement une devise.

Cette devise est de Eugène-Etienne Taché, qui était architecte et commissaire adjoint de la couronne de son état.

Tout a commencé en 1883 lorsque Eugène-Etienne Taché, fit graver dans la pierre, juste en dessous des  armoiries du Québec, situées au dessus de la porte d’entrée 1130_tache.jpgprincipale du bâtiment du  Parlement   du Québec, la  fameuse devise « Je me souviens ». Devise qui étaient déjà utilisée officiellement par le Gouvernement.

Eugène-Etienne Taché n’a laissé aucun écrit à propos de cette devise ce qui fait que les historiens de tout temps y sont allés bon train pour son interprétation.

Tout de même, il écrira à Simon Lesage, Adjoint des travaux publics, ce qu’il envisageait pour le fronton du bâtiment du Parlement, à savoir y mettre les statues des fondateurs de la Nouvelle France. De là, sont partie bien des interprétations.

 


On peut « s’éclairer » sur la signification de cette devise à partir d'interprétations qu’en ont fait les historiens. Quand Thomas Chapin, le premier, fit son discours à l’occasion du dévoilement de l’une de ces statues il évoqua le devise et d’ajouter : « oui, nous nous souvenons du passé et de ses leçons, du passé et de ses malheurs, du passé et de ses gloires ».

En 1896, un autre historien écrivait : « la devise résume admirablement la raison d'être du Canada de Champlain et de Maisonneuve comme province distincte dans la confédération ».

Pour Pierre-Georges Roy, historien, la devise signifie éloquemment « le passé, comme le présent et le futur de la seule province française de la Confédération ».

Mason Wade, lui aussi historien, donna son avis en 1955 en écrivant : « Quand le 1131 me souviens

Canada français dit « je me souviens », il se rappelle non seulement l’époque de la Nouvelle France, mais également le fait qu’il appartient à un peuple conquis ».

 

Quelques autres ont cherché l’origine de l’inspiration des trois mots et ont suggéré que l’élément inspirateur a pu être trouvé dans une chanson (« Un canadien errant » d’Antoine Gérin-Lajoie), dans le poème de Victor Hugo « Lueur au Couchant ». L’écrivain André Duval, quant à lui, pense qu’elle est en quelque sorte la réponse à la devise des Armoiries du Marquis de Lorne « Gardez-vous d’oublier ».

Dans la notice bibliographique établie par Association of Ontario land Surveyors, on souligne que l’on peut lui attribuer le sens suivant : « nous n’oublions pas, et nous n’oublierons jamais, notre origine, nos traditions et notre mémoire de tout le passé ».

Beaucoup d’autres encore (historiens, journalistes…) ont écrit sur la devise. La majorité lui donne un sens politique.

Et pour finir, à la suite d’un article confus publié sur le sujet en 1978, Hélène Paquet, petite fille d’Eugène-Etienne Taché a envoyé un courrier au journal en précisant que « Je me souviens » n’est que la première phrase de la devise, ce qui peut expliquer la confusion. La devise va comme suit : Je me souviens que né sous le lys, je croîs sous la rose ».

Bien difficile d’avoir un sentiment précis sur le fond de la pensée de l’auteur quand il a écrit cette devise. On peut aussi imaginer qu’elle « respire » une certaine nostalgie, mais c’est bien simpliste. Elle doit certainement en interpeler quelques uns parmi ceux qui, de l’autre côté de l’Atlantique, viennent au Québec.

Moins de 200 kilomètres après Montréal, nous faisons notre dernière étape dans la province du Québec et c’est dans la ville de Gatineau.

 

Gatineau (242 124 hab.)

 

C’est pour son Musée des Civilisations que nous avons fait étape dans cette ville, mais, même sans son musée, elle vaut bien une petite pause.

Cette ville a une situation un peu particulière. Elle est située sur la rive de la rivière des Outaouais et sur la rive d’en face c’est Ottawa. Du côté Gatineau, on parle français et de l’autre on parle anglais. -

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Gatineau est une ville en plein essor avec un centre industriel bois, pâtes et papier important. Son architecture est ultra moderne et cela lui va bien. Elle jouit d’un magnifique panorama sur la colline du Parlement d’Ottawa.

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Et le Musée, eh bien tout d’abord, il est très imposant, on ne peut pas le manquer. Son architecture est remarquable. Il est tout en rondeur, donc tout en douceur, plus exactement il ondule, un peu comme s’il voulait se « glisser » dans le paysage sans se faire remarquer, mais ça c’est loupé ! Bref, ce bâtiment est très, très beau… Le créateur de cette belle œuvre est Douglas Cardinal.

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Ce musée se consacre à l’histoire du Canada depuis la venue des Vikings ainsi qu’à l’art et aux traditions des peuples indigènes du pays.

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Pour nous, la salle la plus impressionnante de ce musée a été la Grande Galerie où est présenté le patrimoine culturel et artistique des Amérindiens de la côte ouest du Canada. Les objets les plus marquant sont des totems de très grande taille.

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On peut y voir en grand nombre des bijoux, des outils, des masques, des pirogues, des reconstitutions grandeur nature d’habitations amérindiennes, des vêtements normaux et d’apparats, etc…
 

Une autre partie du musée nous propose la reconstitution historique de villages d’autrefois des différents peuples venus au Canada, avec leurs maisons d’habitation, leurs commerces et ces endroits sont animés.

 
S’y ajoutent des expositions temporaires et nous y avons vu une exposition consacrée à l’Egypte (un peu light).

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Ici s’achève notre séjour dans cette belle Province du Québec où la francophonie est défendue haut et fort et où l’accueil est particulièrement chaleureux et amical.

 

Séquence sourire avant de quitter le Québec : pour dire que l’on a bien rit, ici ont dit « j’ai le poil de la bedaine qui remue » ! On l’adore cette formule entendue à la radio et nous avons souvent le poil de la bedaine qui remue ! Et maintenant, au tour de la Province de l’Ontario.