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Arica – 176 000 hab. (du 17 au 27/07/08)

 

C’est une grande ville portuaire et balnéaire, la dernière au nord du Chili, 2943_arica.jpgà 20 kilomètres du Pérou. À la différence des autres grandes villes côtières que nous venons de voir, celle-ci est très compacte et ne s’étale donc pas sur des kilomètres le long de l’océan. Elle s’étale devant toute la partie portuaire et profondément à l’intérieur des terres. Ses longu2948_arica.jpges et belles plages se trouvent au nord et les petites se réservent le sud. Beaucoup disent « Arica est moche », mais nous, nous avons aimé cette ville. Nous l’avons aimée parce que tout de même elle possède de très beaux quartiers, elle ne connaît pas l’hiver, mais aussi parce qu’il y a dans cette ville une agréable atmosphère tout à la fois de vivacité, de plaisir et de sérénité. Arica est également un des hauts lieux mondiaux du surf.

A une extrémité de la ville, un énorme massif rocheux, « El Morro de Arica » la domine du haut de ses 150 mètres. Sur ce massif, une imposante statue du « Cristo de la Concordia » scrute le large. De cet endroit, les vues sur la ville et son environnement sont superbes.

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La France est à l’honneur dans cette ville grâce à Monsieur Gustave Eiffel. En effet, quelques édifices de cette ville ont été conçus et réalisés par lui avant sa célèbre Tour. Il s’agit de la « Catedral San Marcos » qui a été inaugurée en 1876.2951_arica.jpg Cette Cathédrale est  réalisée tout en acier, seuls le plancher et les portes ne sont pas en métal. Elle est de style gothique avec une nef centrale rectangulaire et deux chapelles. L’ensemble est surprenant, elle ne manque pas d’élégance et de légèreté, mais c’est un peu dépouillé. Tous les éléments de cette cathédrale furent fondus dans les ateliers de Gustave Eiffel à Paris en 1870. En 1874 et 1976, il récidive avec la construction des structures métalliques des bâtiments de la « Gobernacion Provincial » et de la « Aduana ». Alors, on ne va pas se gêner pour pousser le cri de guerre des Français : COCORICO et c’est en bleu, blanc, rouge !

Toutes ces villes du nord ont beaucoup2917_arica.jpg de mérite à réussir à faire pousser pelouses, fleurs et arbres dans leur environnement. A Arica il ne pleut pratiquement jamais, le maximum enregistré a été de 0,8 mm/an. Mais, ici encore, nous pouvons constater que la « Camanchaca » (vous vous souvenez, les brumes maritimes ?), joue bien son rôle, et matin et soir, on peut voir les végétaux garnis de gouttelettes d’eau, ça aide un peu.

Durant notre séjour à Arica nous avons fait, avec petit Jim, une escapade dans la vallée Azapa dans 2924_arica.jpglaquelle le Rio San José fait des siennes et les fait bien. En effet, il est plutôt en grande forme et c’est alors une véritable explosion de cultures dans cet environnement désertique, superbe ! Beaucoup d’arbres fruitiers, notamment manguiers, citronniers, bananiers, palmiers dattiers mais le pompon revient aux oliviers, vieux oliviers de Séville ; il y en a des immensités. Les olives, et l’huile, de cette région sont réputées dans tout le pays. Les légumes et le maïs y sont en abondance, l’horticulture est également de la partie.

Cette vallée est aussi un lieu archéologique et bon nombre de massifs sont ornés de géoglyphes et l’on peut dire que culture et géoglyphes font vraiment bon ménage dans cet environnement. C’est également ici que se trouve le « Museo San Miguel de Azapa ». Ce musée est particulièrement intéressant et possède une riche collection de pétroglyphes, de tissages, de poteries qui retracent les 10 000 ans de présence humaine dans la région. Les pièces maîtresses de ce musée sont quatre momies de la culture Chinchorro datant du 5ème millénaire avant JC. Elles ont été découvertes, avec d’autres, en 1983 lors de travaux de terrassement près du Morro de Arica. Ces momies sont plus anciennes que les momies égyptiennes. La technique de momification utilisée ici est différente de celle des Egyptiens. Aujourd’hui, peu de choses sont connues sur la culture Chinchorro. Devant ces momies, nous avions le sentiment d’être confrontés à l’irréel….

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La visite de cette vallée est un véritable éblouissement.

Nous avons bien flemmardé dans cette ville et au moment où nous pensions partir, des amis voyageurs Suisses, Renate et Bruno, que nous avions rencontrés à Salta, nous ont envoyé un mail pour nous dire qu’ils seraient à Arica dans deux jours. Evidemment, nous les avons attendus et cela a été l’occasion de passer de belles journées en leur compagnie et d’échanger beaucoup d’informations pour la suite de notre voyage. Ils voyagent avec leur chienne « Pépa » et leur camion s’appelle la « Pépamobile » !

De Arica à la frontière bolivienne (du 28/07 au 2/08/08)

Après ces deux belles journées, nous reprenons notre route vers 2970_valle_de_la_lluta.jpgles hauteurs. Dès la sortie de la ville, une fois encore, nous nous retrouvons dans une autre belle vallée : la Vallée la Lluta avec son Rio du même nom et qui lui aussi a du tonus. Elle est moins importante que les deux autres, mais elle n’en est pas moins belle. Ici, il y a beaucoup moins de culture mais un peu2971_valle_de_la_lluta.jpg d’élevage et voir des vaches et des moutons dans leur petite prairie bien verte entourée de massifs désertiques et sablonneux, c’est tout de même surprenant, mais c’est un vrai régal pour les yeux de bons normands que nous sommes. De gros rapaces également sont parmi nous et en très grand nombre dans cette vallée et pas farouches du tout.

Ce bel intermède s’achève finalement assez vite et nous nous 2979_parc_de_lauca.jpgretrouvons dans un bon désert, bien absolu et qui nous sort toute la gamme de couleurs que peut donner le café au lait, du bien blanc au bien foncé, ma-gi-que ! La route grimpe énormément, il faut dire que nous devons gravir la pré-Cordillère pour arriver sur l’Altiplano à plus de 4 000 mètres. Quelques kilomètres plus loin, la montagne prend des couleurs plus soutenues, se recouvre de cailloux et le Scribe est en émoi avec l’apparitio2980_parc_de_lauca.jpgn d’un cactus candélabre…. Finalement il y en a sur une dizaine de kilomètres, mais si espacés les uns des autres que l’on pourrait les compter tout au fil des kilomètres ; c’est vraiment un par-ci par-là, rarement deux dans un espace réduit. Ces cactus sont différents de tous ceux que nous avons vus jusqu’ici, ils sont moins hauts et ils ont tous leurs « doigts » qui partent du même niveau au sommet de la plante. Ils ont l’air un peu fatigués, mais sont quand très beaux !

Après ce court trajet éclairé de candélabres, nous continuons de 2986_parc_de_lauca.jpggrimper dans des paysages très arides et la montagne continue de changer et offre des couleurs plus variées et renforcées par les ombres des nuages. Ensuite, le désert se fait moins absolu et des petites touffes d’herbes nous font voir leur frimousse et dès qu’il y a un peu d’herbe dans ces régions ce sont les guanacos qui nous montre leur bobine ou2993_parc_de_lauca.jpg leur derrière ! A un moment, un superbe cactus bien en forme et différent des candélabre pointe son nez aussi, ce sera le seul. Et puis, et puis, ils arrivent et nous éblouissent : les volcans ! Nous en avons deux devant nous : le Tacora (5988 mètres) et son jumeau le Chupiquina Pas très enneigés mais c’est normal, ils ne dépassent pas les 6000 mètres et l’hiver n’est pas fini. Ils sont encore bien loin de nous et font deux grosses masses noires devant nous.

Nous sommes à ce moment du trajet à environ 3600 mètres d’altitude et le petit village de Socoroma est annoncé. C’est un village 3000_socoroma.jpgprécolombien et sa population est indienne, d’origine Aymara. Nous y allons, d’abord parce qu’il est réputé beau mais aussi parce que nous voulons dormir à une altitude plus adaptée à nos petits organismes de plats pays, mais également, parce que dans cette région, les villages sont loin d’être monnaie courante ! Pour l’atteindre, nous prenons une petite piste de 5 kilomètres bien pentue et3002_socoroma.jpg surtout très tortueuse. Mais Socoroma est très discret et nous ne le découvrirons vraiment que pratiquement arrivés en bas de la piste. Ce minuscule village à 3060 mètres d’altitude compte 132 habitants. Dès que l’on y entre, l’on est conquis. Tout est petit c’est vrai, mais tout y est tellement charmant et nous arrivons quand même à y faire entrer Jules et nous l’installons sur la « petite » place de l’église, face à l’église et collé au « petit » square.

La découverte de ce village ne sera pas très longue. C‘est un village avec des maisons construites pour la plupart en adobe et aux 2995_socoroma.jpgruelles pavées de pierres. La petite et massive « Iglesia San Francisco » est une des plus anciennes du Chili, elle date du 17ème siècle et elle est bien jolie. Ce village est très coquet et les fleurs sont présentes partout. Nous y avons découvert un arbuste dont la belle fleur s’appelle « Chubi » et le fruit « Tumbo ». Ses habitants sont, pour la plupart, des gens plutôt âgés que l’on peut voir assis 3003_socoroma.jpgau soleil, mais il y a quand même une petite école et nous avons pu assister le matin à la rentrée en classe de quelques enfants. L’activité des villageois est l’agriculture et l’on peut voir tout autour du village, et au-delà, des cultures en terrasses à flanc de montagne où poussent principalement de l’origan et de la luzerne. On y entend s’exprimer les moutons et quelques ânes ! « Nos » deux volcans surplombent le village. Cela a été tout simplement idyllique et bucolique à souhait de bivouaquer ici.

La remontée s’est faite sans problème et heureusement il n’y avait personne dans l’autre sens car sur presque tous les 5 kilomètres, c’est impossible de se croiser et en remontant nous nous trouvions côté ravin.

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Après ce village nous reprenons notre « grimpette », aussi allègrement que peut le faire Jules, vers les 4000 mètres et, dans cette contrée, la 3019_putre.jpgmontagne nous fait voir ce qu’est une vraie montagne, bien massive, plus question de fantaisie dans les formes ou les couleurs, c’est du beau massif, bien costaud, avec les sommets bien arrondis et qui s’imposent avec puissance. Mais l’eau à plus de puissance encore et l’on peut voir le ravage qu’elle a fait au fil des millénaires dans ces montagnes, au vu de canyons impressionnants ici ou là. Mais, c’est l’homme, plus puissant encore, lorsqu’il décide, avec ses grosses machines, de tronçonner, de place en place, la montagne pour y faire passer une route,3013_parc_de_lauca.jpg qui nous permet de voir « l’intérieur » de cette montagne où ses fantaisies de couleurs sont cachées. En effet, dans ces endroits, on a l’impression que les « murs » qui nous entourent ont été confectionnés de gros blocs de pierres bien taillés, empilés les uns sur les autres et cela donne un magnifique patchwork de couleurs joliment assorties. A d’autres moments, ce sont des bandes verticales sur toute la hauteur et de toutes les couleurs. C’est vraiment très beau. Ici à 4000 mètres il y a de jolies fleurs sauvages un peu partout, des jaunes, des mauves, des rouges.

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Cette belle route nous conduit jusqu’à Putre, un autre charmant village de l’Altiplano chilien, peuplé d’Indiens Aymara. Putre, 3530 mètres 3026_putre.jpgd’altitude et 1235 habitants, fut construit en 1580 pour accueillir les Espagnols. Ici aussi se pratique la culture de l’origan et de la luzerne, mais c’est le tourisme qui participe le plus à l’activité de ce village. Putre est un camp de base pour les andinistes et c’est aussi une ville étape pour s’habituer à l’altitude avant d’attaquer le Parque Lauca, c’est notre cas. Comme Socoroma, il est essentiellement construit de petites maisons en adobe et ses ruelles sont pavées de pierres. Mais3020_putre.jpg Putre joue la carte de la couleur et il est fréquent d’y voir des maisons recouvertes de peinture aux couleurs vives. C’est assez joli. Si dans la journée, il fait bien chaud au soleil, les nuits sont très, très froides alors, nous nous sommes installés dans un hôtel pour trois jours en espérant que nous serons un peu plus habitués à l’altitude. Au cours de nos balades dans ce petit village aux ruelles parfois bien pentues, nous avons pu constater que nous avions quand même le souffle bien court…...

Nous avons effectivement le souffle court, mais nous sommes loin d’être à bout de souffle, alors nous filons, le poumon bien gonflé vers les 4500 mètres du Parque Lauca et du Lago Chungara.

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Après 17 kilomètres de bonne grimpette, nous nous retrouvons à l’entrée du Parque de Lauca et à une altitude de 4360 mètres. Ce parc s’étend sur 137 883 hectares situé entre 3200 et 6342 mètres d’altitude. Tout commence, avant l’entrée, avec l’apparition d’une couverture végétale, notamment des touffes bien drues, la « Paja Brava » qui au bout d’un petit moment est moins seule car arrive la « Llareta », une sorte de mousse d’un vert presque fluo. Cette mousse, qui n’existe qu’ici dans le monde, se développe entre 3800 et 4700 mètres et s’accroche généralement sur des cailloux. Elle est considérée comme un arbuste par les spécialistes. Elle a une croissance d’environ deux centimètres par an. Avec ses allures de coussin, on a très envie de s’asseoir dessus et l’on s’aperçoit qu’elle aussi dure que du bois ! Les Aymaras l’utilisent comme combustible lorsqu’elle est morte.

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Puis, viennent « nos » premiers « Bofedales ». Le bofedale est un système écologique très particulier que l’on en trouve qu’entre 3800 et 4500 mètres. Il se développe sur des sols organiques où l’eau affleure en formant une espèce de marécage aux mille petits canaux sinuant entre les touffes d’herbes et les rochers (sic, la brochure du parc !). Dans ces espaces, cela grouille de vie : les vigognes et toutes sortes d’oiseaux sont présents. Ces espaces sont magnifiques. Avec ces premiers bofedales, nous avons aussi à nouveau la présence de deux volcans, mais ceux-là sont encore plus beaux car ils sont tout recouverts de neige. Ce sont les volcans Pomerape (6282 mètres) et le Partinacota (6342 mètres), appelés aussi les « Nevados de Payachatas ». Bien emmitouflés dans cinq couches de vêtements qui nous empêchent pratiquement de remuer les bras, nous allons faire une balade au beau milieu de ces bofedales pour voir d’un peu plus près toutes les petites bêtes. Nous faisons vraiment une jolie promenade et une fois encore nous sommes tout seuls.

 

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Cette petite heure d’exercice nous a fait un bien fou, nous sommes peut être à près de 4500 mètres d’altitude mais c’est tout plat et alors nous ne sommes pas essoufflés du tout pour marcher !

 

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Le parcours se poursuit toujours dans ce bel environnement et quelques3077_parinacota.jpg kilomètres plus loin, nous faisons une courte halte au village de Parinacota. Ce petit village de 140 habitants, perché à 4400 mètres d’altitude est des plus charmants tout entouré de bofedales ou grouillent énormément d’animaux. Le village semble un peu mort mais c’est parce que ses3083_parinacota.jpg habitants, pour l’essentiel, sont dans les alpages avec leurs troupeaux. Quand même une minuscule boutique-bar ressemblant plus à un guichet de gare, est ouverte et nous pouvons y prendre un café bien chaud. Quelques petits stands d’artisanat sont également ouverts. Ce village est de même nature que les précédents que nous avons visités. Son église coloniale, bien typique, date du XVIIème siècle et renferme de belles peintures de l’Ecole de Cuzco (Perou).

Peu après avoir quitté ce village, c’est à nouveau un magnifique volcan qui apparaît : le « Sajama », qui lui est bolivien avec une altitude de 6542 mètres, c’est peut-être le plus beau de tous ?

 

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Sur cette route, les surprises, l’on peut même dire les chocs, se succèdent à vive allure et cette fois c‘est la magnifique laguna Cotacotani (2550 hectares, 4570 mètres d’altitude) d’un bleu profond et qui borde les volcans Payachatas, qui nous arrive devant les yeux. C’est vraiment magnifique.

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A peine remis de cette merveille, en voilà deux autres qui nous sautent aux yeux : ce sont les volcans Guallatire (6060 mètres) et l’Acotango (6050 mètres). Nous étions encore dans notre Laguna que lorsque ces deux nouveaux volcans arrivent, on se retrouve comme « groggy » par tant de merveilles en si peu de place. Si l’on pouvait, on s’arrêterait ici pour profiter plus longtemps de ces beautés, mais hélas aucune place pour Jules.

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Nous continuons encore un petit moment et alors arrive l’apothéose : le Lago Chungara entouré de tous les volcans que nous venons de voir et c’est indescriptible. Ce lac à 4515 mètres d’altitude et d’une superficie de 22 kilomètres carrés est le lac le plus haut du monde. (Le Titicaca est le plus haut du monde navigable). Il est peu profond et formé par les coulées de lave du volcan Parinacota et alimenté par la fonte des neiges.

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Les animaux y sont en grand nombre, notamment les oiseaux et il y en a partout. Nous avons passé tout un après midi et une petite matinée à nous promener au bord de ce lac et cela a été un pur enchantement.

Le Parque Lauca et le Lago Chungara sont des endroits absolument merveilleux ; ils sont déclarés Réserves Mondiales de la Biosphère par l’Unesco.

En quittant ces lieux, nous allons quitter le Chili pour nous rendre en Bolivie, à moins de 10 kilomètres d’ici.

 

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Le Chili est un merveilleux pays. Nous y avons découvert la Cordillère des Andes et ses massifs fabuleux comme le Torres del Paine et le Fitz Royet d’autres encore jusqu’au Parque Lauca, des lacs, le désert d’Atacama aux multiples facettes nous a enchanté, les salars, les lagunas et geysers nous étonnés et éblouis, quant aux volcans qui ont jalonné notre route, du sud au nord dans ce pays, l’on peut oser dire carrément qu’ils explosent de beauté. Son ruban océanique, quand il est associé au désert, donne des paysages grandioses. L'Ile de Pâques et ses mystères seront pour nous inoubliables. La faune et la flore de ce pays nous ont également enchantés et nous avons pu découvrir toutes sortes d’animaux, surtout des oiseaux, que nous ne connaissions pas, et puis tous ces magnifiques cactus…… Et aussi sa ville mythique des marins, Valparaiso : « Nous irons à Valparaiso oh, oh ! ». Nous y avons été et avons été pris sous son charme ! Et, pour finir, n’oublions pas ses mines si époustouflantes, etc….

Et il y a aussi les Chiliens : ils semblent davantage sur la réserve que les Argentins ou les Brésiliens, mais si l’on va vers eux, ils sont adorables et accueillants. Les trois quarts des générations actuelles de Chiliens ont connu le « Règne » Pinochet et ceci explique peut être cela.

 

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La suite chronologique du voyage dans la rubrique Bolivie, et on y va tous !