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 Ma cabane au Canada
Est blottie au fond des bois
On y voit des écureuils
Sur le seuil
Si la porte n'a pas de clé
C'est qu'il n'y a rien à voler
Sous le toit de ma cabane au Canada... 

 


   

Capitale :                Ottawa
Langues officielles :  Anglais et Français
Superficie :              9 984 670 km²
Population :             33 697 985 hab.
Densité :                 3,37 hab. /km²
Monnaie :                Dollar Canadien

 

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Le Canada, Jacques Cartier l’a découvert en 1534 et nous en 2009 !

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 De Halifax à Dawson City :  du 25/05 au 31/07/09

Après trois mois passés dans notre « tout petit pays », c’est avec le Canada que nous reprenons notre voyage. Ce pays est immense c’est le deuxième au monde par la taille, après la Russie, et c’est environ 18 fois la taille de la France. Le Canada et la France partagent une longue histoire et c’est l’histoire d’une longue amitié. Environ huit millions de Canadiens sont francophones.

Quant aux expressions de « nos cousins » canadiens francophones que nous adorons, nous ne manquerons pas tout au long de notre récit de vous en faire partager quelques unes. Elles sont pour le moins savoureuses et tellement pertinentes. Bien des expressions et des mots du vieux français ont encore cours ici. Quand à l’accent, franchement, il est délicieux !

Une première expression :

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Et les conséquences, même sans jouir :

« Se faire pogner » : se faire engrosser
« Partir en famille » : tomber enceinte
« Attendre les sauvages » : être enceinte
« Une femme en balloune » : une femme enceinte.

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Allez, au boulot, il va y en avoir ici !

La Nouvelle Ecosse (du 25 Mai au 1er Juin 2009)

A propos de la Nouvelle Ecosse (Nova Scotia), cette petite province a une superficie de 55 284 km2 (0,6 % de l’ensemble du territoire) pour une population de 936 000 habitants. Sa population est principalement originaire des îles du Royaume Uni de Grande Bretagne, avec une part plus importante d’Ecossais. On y parle donc essentiellement anglais mais, tout de même, cette province est le berceau de l’Acadie et aujourd’hui encore un petit pourcentage d’Acadiens y vivent et sont restés francophones.

C’est à Halifax que nous arrivons le 25 Mai et où nous récupérons Jules le 28 Mai (les infos concernant le transport du camping-car sont dans la rubrique « passages bateau – traversée Europe/Amérique du Nord).

 

Halifax (375 000 hab.)

Bien qu’Halifax soit la capitale de la Province, Halifax est un port de premier rang mondial, avant d’être une ville.

La ville fut fondée en 1749, par les Anglais, pour raisons militaires afin de faire front aux Français installés dans la forteresse de Louisbourg qui était considérée comme une menace par l’Angleterre. Leur tout premier objectif fût d’y bâtir une forteresse sur la plus haute colline de la ville. Cette forteresse n’est pas visible car la colline a été creusée et la forteresse installée dans le trou. La citadelle et les défenses du port furent tellement imposantes qu’aucune force ennemie n’osa jamais l’attaquer. Depuis lors, le drapeau de sa Gracieuse Majesté flotte sur la marmite et des militaires en jupette font la parade dans la cour ! Normal, le Canada est un pays de Commonwealth.

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Aujourd’hui, Halifax est une grande ville moderne et grande dans tous les sens du terme. Il faut dire que la place ne manque pas et il est donc inutile de se coller les uns sur les autres. Mais l’ampleur de la ville ne favorise pas la marche et, de ce fait, nous ne croisons pas beaucoup de piétons dans nos promenades dans la cité, si ce n’est un peu dans le micro centre.

Le centre ressemble à tous les centres des grandes villes : des tours de verres pour abriter les industriels, les banques, les grands hôtels. En retrait de cela, des bâtiments de un ou deux étages pour les commerces en tout genre. Ensuite ce sont les rues résidentielles avec de bien jolies maisons collées les unes aux autres.

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L’ancienne zone portuaire où les docks on été réaménagés en commerces et résidences est bien réussie et les cafés et restaurants n’y manquent pas et y sont bien agréables. Les poissons et crustacés y sont servis en abondance et pour pas cher. On ne s’en est pas privé.-

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Mais ce que nous avons préféré dans cette ville, ce sont ses larges avenues résidentielles sur lesquelles de belles maisons, pas discrètes du tout car leur jardin ne sont jamais clos et l’on peut admirer leurs pelouses « tirées » à quatre épingles ; des jardins à l’anglaise. Ces avenues sont vraiment très belles. Quant aux rues qui y débouchent, les arbres y sont si imposants que c’est à peine si l’on peut voir les maisons. Toutes ces maisons ont toujours quelques marches, probablement pour faire face à la neige.

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Dans ces quartiers résidentiels, les petits lacs ne manquent pas et c’est à chaque fois un joli spectacle d’un voilier ici ou là et, parfois, de petits ports.

Notre hôtel à Halifax était situé dans ces quartiers résidentiels et c’était pour nous un plaisir que de faire les cinq kilomètres à pied à travers ces belles rues et avenues pour nous rendre au centre ville.

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Halifax est une ville que nous avons beaucoup aimée et nous y avons eu beau temps.


Ailleurs, en Nouvelle Ecosse....

La côte est du Canada est largement découpée est même déchiquetée, alors ne nous privons pas de toutes ces presqu’îles, anses, baies, caps et autres qui seront sur notre parcours. En tout premier lieu, c’est le Village de Peggy’s Cove, situé à une quarantaine de kilomètres d’Halifax, que nous choisissons de découvrir.

Notre route est partagée par des circuits en bordure de l’océan et par des traversées de forêts. Quand l’océan est là, c’est le granit qui fait le spectacle et quand c’est la forêt, c’est notre étonnement qui remplit l’espace de Jules. Ces forêts sont vraiment particulières car elles ont une densité très importante et la densité des arbres au mètre carré est vraiment impressionnante, c’est peut être du même ordre que les poireaux dans nos jardins ! Le résultat c’est que ces arbres, principalement des bouleaux et des sapins, rarement mélangés, du fait de leur densité, ne sont jamais gros et jamais très haut. En traversant ces forêts on peut effectivement imaginer le flamboiement que cela représente à l’automne et ce doit être bien beau.

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Et ainsi, nous arrivons au petit village de Peggy’s Cove (50 habitants), situé au bout d’un cap, et franchement on se croirait presque à la Pointe du Raz. Dommage, le temps a changé en route et c’est sous la grisaille, le crachin et un vent violent, tout comme en Bretagne, que nous découvrons l’endroit.

Peggy’s Cove est un petit village de pêcheurs de homards (miam-miam) bien tranquille mais qui attire beaucoup de touristes. Les autorités locales font tout ce qu’il faut pour que ce village reste en l’état et du coup il restera petit ! L’endroit est magnifique malgré la grisaille et tellement sauvage. C’est un paysage d’étalement de roches granitiques, de tourbières et de landes tout autour du village où les maisons sont construites sur les étalements granitiques. Son minuscule port avec ses « bicoques » sur pilotis et quelques bateaux, quand même, est plein de charme. Et l’église, malgré la blancheur de ses murs et son toit rouge a bien du mal à illuminer l’endroit.

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Dans ce village, nous avons demandé où l’on pouvait manger du homard. Nous sommes donc allés au restaurant indiqué et avons choisi une soupe de homard car nous étions gelés. Résultat : beurk et re-beurk ! Ces Anglais, ne saurons jamais faire la cuisine. Notre soupe était blanche comme du lait, on arrête là.....

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Bon, notre soupe était ce qu’elle était mais elle a tout de même eu le mérite de nous réchauffer et, du coup, nous repartons plein d’entrain pour de nouveaux horizons que l’on espère moins bouchés !

C’est la direction de la presqu’île de Cape Breton qui sera notre destination suivante. Le ciel est toujours bien chargé, le temps pas bien chaud et du coup les paysages de forêts ou de l’océan sont tout de même bien sombres, mais pas nous ! C’est même assez joli, car, comme en Bretagne, le ciel au gris particulier donne, tout de même, bien du caractère à ces paysages !

Nous traversons quelques villages et villes ordonnancés assez comme en Europe, mais ne pas compter y trouver de « foods Market ». Ces derniers sont presque toujours situés à l’extérieur des villes dans d’énormes zones commerciales.

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Si il y a beaucoup de forêts sur notre trajet, il y a aussi beaucoup d’eau, soit des rivières, soit des lacs ou des étangs. Du coup nous traversons beaucoup de ponts, mais eux, seraient plus jolis sous le ciel bleu ! Eh, oui, ils ont la « gueule » un peu triste !

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De rivière en rivière, de pont en pont, nous finissons par arriver au bout du cap et plus précisément à la Forteresse de Louisbourg.

A cet endroit, qui a tant fait frémir nos amis les Anglais, nous plongeons dans notre passé et nous nous retrouvons en Nouvelle-France, au début des années 1700.

Très vite, un clin d’œil à l’Histoire : Tout a commencé en 1719 quand les Français ont décidé de construite une base militaire ici pour consolider leur force en Amérique du Nord et défendre l’accès au golfe du Saint Laurent et à Québec. Mais c’était vraiment pas du goût des Anglais et, alors, ils ont foutu la pâtée aux Français une première fois, en 1745, et les ont mis à genoux après deux mois de combats. Le traité d’Aix la Chapelle, en 1748, rendit la région au bon Roi Louis XV, d’vaient pas être très contents nos copains les Anglais ! Nos courageux Français ont repris leur courage à deux mains, mon cousin, et se sont remis à faire des jeux de construction ! Mais, patatras, v’la ti pas qu’en 1758, nos copains british ils nous refoutent la pâtée et là, c’est la déroute totale et Louisbourg est complètement disloquée, démantelée et tout ce qu’on voudra dans le même genre, mais il ne fallait surtout que ces voyous de Français réinvestissent les lieux ! Ils n’y sont pas revenus, et, ici aussi, aujourd’hui, le drapeau de sa Gracieuse Majesté flotte sur la marmite et des hommes y font la ronde en jupette, cela fait très, très mal…..

Mais ce qui enlève bien de la douleur, c’est que pas mal de monde dans l’coin parle français !

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Et Aujourd’hui direz-vous ? Eh bien aujourd’hui, Louisbourg a retenu l’intérêt du Gouvernement canadien et depuis 1960, les Canadiens ont travaillé à la reconstruction d’une bonne partie du site selon les plans de l’époque. On peut dire que ce site, avec des fortifications en bois, montre bien que Louisbourg était une forteresse, mais aussi que c’était également une importante ville de garnison. Les constructions sont principalement en pierres et ont fière allure. Le site est très sauvage et la grisaille du moment n’a fait que renforcé ce caractère.

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Louisbourg a aussi été réhabilité pour donner un essor touristique à cette région et c’est pari tenu avec en prime un titre de « Site Historique National ». Vive la France !

N.B. : Plusieurs fois, des Canadiens nous ont dit qu’on les avait laissé tombé en 1758…-

Bon, il est temps d’arrêter de « guerroyer », alors allons visiter les toujours paisibles terres et côtes du Cabot Trail et du Parc National Cap Breton.Et c’est toujours dans la « mouise » grise que nous poursuivons notre chemin qui lui nous réserve de belles surprises car cette région est très belle et puis pour raccourcir la route nous passons de presqu’île en presqu’île avec les ferry et ils sont nombreux. La route est très forestière et les côtes bien garnies en jolis phares.

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Cette région du Cabot Trail est « déclarée » montagneuse avec son point culminant à 528 mètres, mais c’est vrai que la partie Est du Canada est d’une grande platitude.
Et puis, tout arrive, et le ciel nous offre timidement un œil bleu et de quart d’heure en quart d’heure c’est presque le grand bleu. Que la mer est belle quand elle bleue et comme les collines deviennent chatoyantes quand elles nous offrent une palette de couleurs.

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Cette région est très peu habitée, mais ses rares maisons sont elles aussi chatoyantes avec leurs couleurs vives. Presque toujours elles sont situées au plus près de la côte. De bien jolis marais ou rivières agrémentent aussi sur notre parcours et sont les miroirs de nos paysages. Les plages également font partie du décor et elles sont le plus souvent en longueur et étroites et le sable blanc est au rendez-vous, mais il faut bien le dire, elles sont bien peu fréquentées…

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Tout cela nous mènera au village de pêcheurs de Pictou (3900 hab.).

Pictou est vraiment un très beau village et pas seulement un village de pêcheurs. C’est également un village résidentiel où les belles propriétés de manquent pas et les bateaux de plaisance qui vont avec ont fière allure dans le port. De même ; « trône » dans ce port, un magnifique trois mats en bois, tout noir, comme seuls les pirates savaient en avoir !

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Nous nous sommes installés sur le port pour bivouaquer. La soirée à été vraiment sympa , d’abord, nous sommes allés nous acheter une méga pizza parce que grosse faim et elle était bonne, faite par Idalgo ! Ensuite, le ciel a fait ce qu’il fallait pour envelopper le village de mystère et nous offrir de jolies couleurs. C’était vraiment très beau, tout comme en Bretagne.

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En quittant Pictou, nous quittons la Nouvelle Ecosse pour le Nouveau Brunswick (New Brunswick).

 

Le New Brunswick (du 1er au 5 Juin 2009)

A propos de cette province Atlantique, elle aussi petite, avec une superficie de 72 908 Km2 (0,7 % de l’ensemble du territoire canadien) pour une population d’environ 751 500 habitants. Sa population est originaire des îles de Grande Bretagne, d’Allemagne, du Danemark, de Hollande mais compte aussi une communauté Acadienne et, du coup, environ 30 % de sa population est francophone. Cette province atlantique a deux frontières avec deux états des Etats Unis : le Maine et le New Hampshire.

Sur la route, c’est toujours la même chanson : de la forêt, de la forêt, de l’eau qui coure, de l’eau qui stagne, de l’eau qui se déchaine au gré des vagues de l’océan, des côtes, des descentes et Jules qui y va cahin caha et comme cela jusqu’à Saint John. Quant aux animaux, notamment l’orignal, qui est partout, nous dit-on, mais finalement, nous ne l’aurons surtout vu sur les panneaux des routes.

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Saint John (68 000 hab.)

Cette ville qui est Saint John pour les uns et Saint Jean pour les autres, est située à l’embouchure du fleuve du même nom dans la baie de Fundy.

Sans être la capitale de la province elle n’en est pas moins la ville la plus importante de la province et tout autour de son port l’activité industrielle y va bon train avec le pétrole, le bois et le chantier naval. La ville a un curieux tracé imposé par les méandres du fleuve.

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Nous y avons découvert notre première ville « souterraine », le « Market Square Area ». En effet, comme il fait très froid l’hiver dans ces contrées, certaines villes se dédoublent si l’on peut dire. Du coup, les rues du dessus existent aussi en dessous et une grande partie des bâtiments communiquent entre eux et l’on peut visiter le centre ville, ou une partie, tout en restant sous terre. Les boutiques y sont nombreuses, mais aussi les banques, les hôtels, restaurants et café, qui bien souvent, sont installés dans de magnifiques atriums. On peut aussi y pratiquer des activités sportives, et une magnifique et grande piscine ne cache rien tant elle est vitrée. Ces quartiers souterrains sont plutôt réussis, mais, pour nous, c’est quand même vivre comme des taupes !

Saint John n’est pas que souterraine et loin s’en faut et présente de bien jolis quartiers résidentiels et commerciaux à l’air libre.

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La grande curiosité de la ville ce sont les chutes réversibles (phénomène de mascaret) près de l’embouchure de la rivière Saint John mais nous n’avons pas réussi à y être au bon moment et nous n’avons donc rien vu d’autre qu’un fleuve avec quelques soubresauts dans certains endroits.

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Nous quittons Saint John pour suivre le fleuve dans sa vallée. Le Saint John prend sa source dans l’état du Maine aux USA et finit sa course dans la Baie de Fundy après un périple de 673 kilomètres. Nous le découvrirons tantôt large, tantôt étriqué mais il offre le plus souvent un visage paisible et quand il traverse les villages les pontons fleurissent ainsi que les bateaux.

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Une curiosité sur ce fleuve, c’est le pont couvert de Hartland. Ce pont a été construit en 1902. C’est le plus grand pont couvert au monde avec une longueur de 396 mètres et il ressemble peut être plus à une grange qu’à un pont. Nous n’avons pas osé y rouler avec Jules car nous avions peur qu’il soit trop lourd, avec nous dedans ! -

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Quelques kilomètres plus loin, c’est la découverte de la « grande inspiration » du fleuve, comme on dit ici : les chutes de « Grand Sault », du nom du village où elles sont situées.

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Ce fleuve qui semblait si calme, tout d’un coup, avec la complicité de la nature qui lui joue des tours dans cet endroit, se déchaîne comme un malade. Son lit se resserre à l’extrême sur une longueur d’1,5 kilomètre et se transforme en canyon de plus de 70 mètres de haut. A l’entrée de ce canyon c’est la chute brutale et l’eau s’engouffre dans ce canyon avec une force inouïe et un rugissement impressionnant et assourdissant.

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Au printemps ce sont 6 millions de litres d’eau par seconde qui se déversent dans les chutes, cela représente 9/10ème des chutes du Niagara et celles-ci sont vraiment étroites par rapport à celles du Niagara, c’est dire la puissance de ces chutes. L’été, une grande partie de l’eau est détournée vers la centrale électrique. Heureusement, nous n’y étions pas en été !

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Un sentier bien aménagé permet de voir les chutes au plus près, mais aussi de suivre la rivière dans son canyon. C’était une bien jolie balade, parfois vertigineuse.

Nous sommes restés au bord de la chute pour passer la nuit et finalement le bruit ne nous a pas empêché de bien dormir.

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Avec ces chutes, nous terminons notre visite au New Brunswick et c’est vers la province la plus française du Canada, le Québec, que nous poursuivons la découverte de ce pays. 

Une petite expression du cru avant de partir (entendue aux infos à la radio à propos d’un député) : « Etre dans l’eau chaude » qui signifie être dans le collimateur ou dans la panade.