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Comodoro Rivadavia (160 000 hab.) et Villa Rada Tilly (8 500 hab.) - du 3 au 11/04/07

Maintenant, nous décidons de nous arrêter quelques jours pour bien profiter de tout ce que nous venons de voir car nous ne voulons pas empiler à l'infini toutes les merveilles de ce pays, sans respirer un peu entre chacune d'elles. Nous nous installons donc à Villa Rada Tilly, petite ville résidentielle, au bord de l'océan Atlantique et proche de la grande ville industrielle de Comodoro-Rivadavia.

Commodoro Rivadavia est née 274_rivadaviaen 1901, c'est donc une toute jeune ville. Ses gisements pétrolifères ont été découverts en 1907 et ont changé le destin de cette ville. C'est une ville très moderne, dynamique et réputée « laborieuse et flambeuse ». Elle n'est pas jolie, mais son dynamisme la rend attrayante. Dans son environnement, ce sont derricks, éoliennes, réservoirs de pétrole. En grimpant dans les collines, ce que nous avons fait avec Jim on découvre un grand parc éolien et une grande quantité de derricks, avec en prime une jolie vue sur toute la ville et la côte.

Mais cette ville, finalement, nous laissera un mauvais souvenir car un véhicule nous a rayé tout un côté de Jules...

Villa Rada Tilly est très jeune, elle est née le 24 Juillet 1948. C'est la ville résidentielle de sa voisine Comodoro et c'est aussi une station balnéaire. Une baie bordée d'une belle plage de sable de 4 km lui fait face. Des collines désertiques plongent dans la baie de661_rada_tilly chaque côté. Dans cette ville, les maisons sont particulièrement belles et coquettes, on peut même dire villas plutôt que maisons. L'architecture de bon nombre de ces villas est recherchée, voire originale. Beaucoup de végétation, la ville est très verte. Dommage qu'il y ait sur le front de mer, parmi toutes ces belles maisons, une tour hideuse d'une dizaine d'étages, avec sur ces deux profils et sur toute la hauteur une pub Coca-Cola rouge. Elle se voit de partout. C'est la seule tour de la ville. On a envie d'utiliser la vieille formule et on va le faire : « c'est un scannnn   dallllllle »

Mais l'ennui dans ces très jeunes villes, c'est qu'il n'y a pas de centre ville à proprement parler. On ne sait pas où chercher les boutiques. Elles sont ici et là mais surtout là où on ne les attend pas. Et c'est bien rare d'en trouver deux ou trois côte à côte, autrement dit ce n'est pas une ville pour les « dingues » du shopping !. Et puis, on se dit, que tout autour de l'église, on va bien trouver quelque chose : des bars, des boutiques... nada de nada, et puis surtout, il faut trouver l'église et, elle aussi, elle est souvent là où on ne l'attend pas !

Nous sommes allés nous balader à pied sur les collines environnantes, parfois 20 Km dans l'après midi. Ces collines désertiques, que nous ne trouvons pas belles de loin en raison de leur couleur « terre », méritent qu'on659_punta_marques les découvre. En fait, elles sont recouvertes sur leurs versants d'une herbe rase que l'on ne peut voir que de près tant ces herbes jouent au caméléon et captent la couleur du sol. C'est un peu comme si ces surfaces étaient « barbues ». Ces herbes, en effet, sont très raides, en touffes et très courtes. Par contre, sur les sommets de ces collines on trouve une végétation plus variée. Sur les sommets plus bas, abrités du vent, les plantes ont conservé leur couleur originelle, alors que sur les sommets les plus élevés et plus ventés, toutes les plantes sont plus ou moins maculées de poussière et cela donne des verts 657_punta_marquesparticuliers dont certains sont très doux, cela passe du vert amande au gris/vert. C'est putôt joli et cela conviendrait à la palette de l'artiste. Nous avons particulièrement apprécié la colline qui se termine par la Punta Marquès, laquelle, pendant 2,5 km nous offre la mer de chaque côté, avec de très belles vues, et nous marchons sur une langue de terre qui fait environ une cinquantaine de mètres de largeur. En bas de cette punta, sur des plaques rocheuses dans la mer, on peut voir une magnifique colonie de lions de mer. C'est une « loberia »  importante d'Argentine, selon les saisons il y a ici entre 400 et 1 500 lions de mer. Cela dit, pour bien les voir, il faut des jumelles car sur notre punta nous étions à 170 mètres au-dessus d'eux.

C'est à Rada Tilly que nous avons enfin trouvé un bon électricien auto pour réparer la fermeture centralisée des portes de Jules. C'était un gros problème pour nous car elle se mettait à fonctionner seule et, bien sûr, quand il ne le fallait pas. Nous pouvions nous retrouver tout d'un coup enfermés ou bien ne pas pouvoir ouvrir les portes facilement lorsque nous voulions rentrer. Au camping, on osait plus sortir de Jules sans avoir une clef sur nous. De même, on ne pouvait plus ouvrir les vitres ou bien les fermer. Une galère, quoi ! Mais ici, enfin, nous avons donc trouvé un Monsieur bien patient qui a cherché partout et pendant 5 heures et qui a fini par trouver la panne. Il nous a donné un schéma de toute l'installation électrique pour le cas où.... En plus, il était adorable. On le remercie encore

Nous avons beaucoup apprécié cette petite ville